Une des plus grande diversitée au monde .

Situé à proximité de l’équateur, bénéficiant ainsi de précipitations abondantes (jusqu’à 5840 mm/an en montagnes), de températures élevées et continues toute l’année, ainsi que d’une position de carrefour biologique entre Asie tropicale et Australie.

la Nouvelle-Guinée supporte une faune et une flore extrêmement riche et variée. 

Qu’il s’agisse de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou de l’Indonésie (qui forme la moitié occidentale de l’île) ces deux nations sont classés comme Pays mégadivers, considéré comme les plus riches de la planète en matière de biodiversité.

En plus de conditions climatiques et géographiques particulièrement avantageuses, la Nouvelle-Guinée est un pays extrêmement montagneux, une grande partie du pays se trouvant à au moins 300 m, les sommets de l’île n’ont pas d’équivalent sur un rayon de plus de 8000 km jusqu’aux premiers sommets himalayens. 

Le Puncak Jaya est le point culminant de l’île et d’Indonésie. 

Le Mont Wilhelm est le point culminant de Papouasie-Nouvelle-Guinée (4509 m). 

De ce fait il existe un répartition des milieux naturels très nettement influencés par l’altitude. 

Au niveau de la mer, la mangroves pousse le long des côtes et principalement à proximité des deltas.

Puis se développent les forêts tropicales de plaines (principalement dans le sud-ouest de l’île), au dessus de 1500 m d’altitude apparaît la forêt tropicales de montagnes (plus fraîche et humide). 

Entre 2800 et 3500 m environ la Forêt de nuage comme son nom l’indique est noyée dans le brouillard continuellement. 

Plus on monte en altitude plus les arbres se racornissent et se raréfient. 

A plus de 3500 m, le paysage est formé de landes et de prairies alpines, au dessus la vie végétale se limite à quelques touffes d’herbes vivant entres les rochers nus et les glaciers. 

Les pluies varient légèrement sur l’ensemble du territoire: généralement le Sud-ouest et les environs de Port Moresby supportent une courte saison sèche, il en résulte l’apparition de savanes boisées. 

Si les espèces animales possèdent un clair lien de parenté avec l’Australie voisine, les plantes au contraire sont bien plus proche de la flore asiatique et notamment des plantes des forêts tropicales d’Asie du Sud-est, formant un ensemble homogène appelé « Malesia » allant de la Péninsule malaise à la Mélanésie. 

Le nombre d’espèces végétales seraient compris entre 11 000 et 20 000 espèces. 

On y trouve entres autres Ébène, Bois de santal, camphriers, conifères tropicaux (araucaria), fougères arborescentes, cycas, eucalyptus, orchidées (l’île en compte plus de 2500 espèces parmi lesquelles Vanda(voir photo) Dendrobium, Paphiopedilum, Phalaenopsis).

Cette grande diversité de biotopes explique l’immense diversité animales et végétales de la Nouvelle-Guinée. 

De ce fait on y trouve pas moins de 285 espèces de mammifères, 781 d’oiseaux, plus de 300 espèces de reptiles et 320 d’amphibiens. 

On estime que le nombres d’insectes pourrait dépasser les 200 000 espèces! 

Il est fort probable qu’il en reste d’ailleurs beaucoup à découvrir, la Nouvelle-Guinée ayant été étudiée beaucoup moins en profondeur que d’autres régions tropicales. 

Isolée depuis longtemps, proche de l’équateur, très accidentée, l’île possède autant de facteurs permettant une explosion du nombres d’espèces et surtout un endémisme important. 

Les oiseaux, dont le Paradisier de Raggi  ( voir photo) est l’oiseau national de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en sont le parfait exemple. 

Le pays en possède 781 espèces dont 331 endémiques, soit plus de 40%, l’un des taux d’endémisme les plus élevés de la planète (celui de la France est de 0,17% avec une seule espèce endémique pour 568 espèces)! 

Les paradisiers représentent bien cette notion d’évolution, beaucoup d’espèces très proches en effet ne vivent que dans quelques forêts séparées d’une autre espèce par une chaîne de montagne ou une vallée. 

Entourée d’eaux chaudes et bordée par la Mer de Corail au sud, l’île possède de nombreux et magnifiques récifs coralliens. 

Une petite partie du Nord de la Grande barrière de corail est d’ailleurs inclus dans les eaux territoriales de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Avec sa faible densité de population, son économie encore en grande partie archaïque et un important pourcentage de tribus la Nouvelle-Guinée s’affiche comme un pays prometteur concernant la sauvegarde des espèces. 

En effet devant l’importante déforestation pollution ou braconnage qui endommagent nombre de régions tropicales l’île affiche un bilan plutôt positif, d’autant qu’aucune espèce n’a encore disparue et assez peu au final sont menacées.

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