Une belle diversité.

La flore:

La passiflore : 

L’origine du nom passiflore viens des espagnols qui l’ont ramené en France sous le nom de : « Fleur de la passion ».

La passiflore bleue est une plante grimpante aux fleurs très originales.

Mais encore faut-il lui trouver un emplacement ensoleillé à l’abri des vents froids.

Elle fleurit de mai à octobre.

Le Plumbago : 

Originaire d’Afrique du Sud, cette plante est réputée pour guérir le saturnisme (les empoisonnements par le plomb).

C’est une plante persistante et particulièrement vigoureuse.

Elle est évidemment cultivée pour sa floraison de très longue durée, d’un superbe bleu clair pour la variété la plus connue.

Les plumbagos fleurissent du printemps à l’automne et peuvent mesurer jusqu’à 30 cm.

Le saviez-vous ?

Leur nom commun est dentelaire, car elle soigne les maux dentaires.

Le Romarin : 

Avec la sarriette, la marjolaine, l’origan et le thym, le romarin est une des plantes que l’on retrouve le plus souvent dans la cuisine de ses parents.

Cette plante est aussi à l’origine d’un miel très réputé.

Elle est aussi fréquemment utilisé en parfumerie et en particulier dans la composition de parfums masculins et d’eaux de Cologne.

Généralement le romarin ne dépasse pas les 50 cm de haut et son parfum est alors très puissant et corsé. 

Le romarin est considéré comme un arbuste aromatique qui produit de petites fleurs bleu-mauve au printemps.

Il est souvent cultivé à proximité de la lavande, du thym, de la sauge et du persil.

La Salsepareille : 

La salsepareille, est une liane dont les feuilles sont en forme de cœur,

Connue de tous comme la nourriture des Schtroumpfs, elle est en fait bien réelle

Contrairement aux petits bonhommes bleus, leur village en champignon, Azraël et Gargamel !

En milieu sec, la plante s’adapte et ses feuilles deviennent petites, piquantes et coriaces,

Dans les fonds de vallons, elles sont charnues, tendres et la liane dynamique est vivace.

Barrière infranchissable et garde-manger, elle crée pour la faune des lieux recherchés.

Sur notre territoire, elle fleurit à la fin de l’été et donne de jolies baies rouges en fin d’année,

Plante médicinale aux nombreuses propriétés : rhumatismes et eczéma seront vite oubliés.

Mais attention, seules les jeunes pousses ou racines peuvent être consommées et utilisées.

La Lavande :

Fleurissant l’été, la plupart des espèces, très odorantes, sont largement utilisées dans la parfumerie.

Acceptant les situations arides et les sols pauvres, même caillouteux voire calcaires, c’est une plante indigène dont la souche ligneuse développe des tiges aux feuilles fines.

Plus la lavande est exposée au soleil, plus ses fleurs seront colorées et leur parfum sera puissant.

Dans cette région on aura tendance à recommander la lavande Stoechas et le lavandin pour les terrains calcaires.

La lavande aurait des propriétés antiseptiques, bactéricides, désinfectantes, calmantes, antispasmodiques et carminatives.

Déjà au 1er siècle de notre ère, Dioscoride, médecin et naturaliste grec y faisait référence dans un ouvrage

« De materia medica» : « Elle pousse dans les îles du bord de la Gaule en face de Marseille qu’on appelle les Stoichades d’où elles ont pris son nom ».

C’est sans doute l’ouvrage botanique qui eut la plus grande influence dans l’histoire de cette discipline.

On employait la lavande en décoction pour les affections de poitrine et dans la composition de médicaments mais aussi pour aromatiser le vin et préparer une farine médicinale.

On retrouvait également cette lavande sauvage sur l’île du Levant, en face de Hyères les Palmiers.

L’étymologie du mot lavande (laver) prouverait bien que, depuis longtemps, cet arbrisseau est utilisé pour parfumer le linge fraîchement lavé.

On la surnommait dans les campagnes « toute saine » et selon les époques « arbre aux laveuses ou fleur de la Reine ».

Le Chèvrefeuille : 

Le nom botanique « Lonicera » vient du célèbre médecin et botaniste allemand du 16ème siècle : Lonitzer.

Lonicera caprifolium, liane volubile très parfumée, a même fait ses entrées à la cour de Louis XIV, puisque Lenôtre l’a fait grimper à Marly sur les nombreuses tonnelles du parc.

Lonicera periclymenum est déjà mentionné au 1er siècle de notre ère par le botaniste grec Dioscoride, qui le comparait à un Liseron qui s’enroule autour des arbres.

Les chèvrefeuilles sont souvent utilisés pour former des haies ou des parois décoratives.

On les trouve également dans les lisières des forêts.

Très parfumés, ces chèvrefeuilles produisent des fleurs caractéristiques en forme de tube, constituées de cinq pétales soudés : quatre sur la partie inférieure, le cinquième rétablissant l’équilibre au-dessus (comme le pouce avec le reste des doigts de la main).

Attention, les baies rouges ou noires sont très toxiques, comme toute la plante d’ailleurs.

Les fruits contiennent de la xylostéine, qui est une substance diurétique et fortement émétique.

Les chèvrefeuilles parfumés sont plus odorants le soir, ce qui attire le gros papillon de nuit : le Sphinx, dont la trompe est assez longue pour chercher le nectar au fond des calices et ainsi provoquer la fécondation des fleurs.

Cette liane se rencontre en Méditerranée et supporte très bien la chaleur.

« Lait de la bonne vierge », « Herbe de la Pentecôte », « Fleur de miel », décidément, le chèvrefeuille ne manque pas de jolis noms.

Le chèvrefeuille peut aussi vous réserver des surprises.

Si vous fixez longuement la flamme d’une bougie verte brûlant au milieu d’une couronne de chèvrefeuille en fleurs, pensez fortement à la somme d’argent que vous voulez gagner et il paraît que cela marche !

Sachez également que le chèvrefeuille ne pousse bien que dans le voisinage des maisons où règne le bonheur, autrement les mauvaises vibrations le font dépérir très vite.

 L’olivier : 

L’olivier est par excellence l’arbre du bassin méditerranéen.

Il supporte les sécheresses et peut résister jusqu’à -15°C.

Symbole de longévité.

Ses feuilles, d’un vert clair argenté, vivent durant 3 ans puis jaunissent et tombent.

Son fruit, l’olive, est consommé sous différentes formes, dont la principale est alimentaire (l’huile d’olive notamment).

Depuis l’Antiquité l’olivier que la déesse Athéna fit sortir de terre, est le symbole d’Athènes et représente la force et la victoire, la sagesse et la fidélité, l’immortalité et l’espérance, la richesse et l’abondance.

  Le Thym :

Le thym est très résistant.

Il a besoin de soleil et pousse à l’état sauvage sur les collines arides et rocailleuses des régions méditerranéennes.

Le thym peut se reproduire par semis ou par division de racines, marcottage, ou bouturage.

Les plantations s’effectuent tous les 30 cm.

À chaque printemps, il est préférable d’engraisser la terre avec de l’engrais ou de la poudre d’os et de couper la plante de moitié pour favoriser l’apparition de nouvelles pousses.

Par contre, il ne faut pas mettre de l’engrais durant l’été car cet apport excédentaire de vitamines rend la plante fragile à l’époque des gelées.

Pour la culture en pot, utilisez une terre poreuse.

Comme il déteste les terres humides, installez-le dans un endroit surélevé par rapport à l’allée, afin que l’eau s’écoule. Si vous devez le tailler, faites-le après la floraison.

Quant à sa multiplication, elle se fait par division des touffes au printemps ou par bouturage estival.

Il peut pousser jusqu’à 1 500 à 2 000 mètres d’altitude.

Il faut renouveler les plants tous les trois ans sinon la tige devient trop ligneuse et les feuilles perdent leur goût si caractéristique.

La faune :

La cigale :

Au total on compte 16 espèces en France dont toutes ont un cycle de vie similaire : elles passent entre 4 et 6 ans sous terre, puis elles sortent et la larve de la cigale grimpe sur un support et s’y fixe.

Peu après, le dos de la larve se déchire pour laisser sortir la cigale.

De coloration verte pour être invisible de ses prédateurs, elle passera au brun en quelques heures puis s’envolera.

C’est alors qu’elle commence à « chanter », mais ce doux son ne durera guère plus d’un mois.

Les mâles attirent les femelles à l’aide du son dégagé par une cymbale (plaque abdominale rigide soumise à déformation, imaginez le son d’un couvercle métallique que l’on déformerait 900 fois par seconde) et amplifié par la caisse de résonance créée par leur ventre vide (comme une guitare).

Et oui contrairement au criquet, ce n’est pas en se frottant les ailes que la cigale chante !

Effet garanti : la cigale est l’insecte le plus bruyant du monde et les femelles entendent les mâles jusqu’à près d’un kilomètre.

La femelle pondra ses oeufs à l’intérieur des végétaux et les larves rejoindront le sol pour mener à bien leur vie souterraine.

Les cigales  larves et adultes se nourrissent exclusivement de sève qu’elles puisent à l’aide d’une sorte de seringue dans les racines d’arbres ou de végétaux.

Des jardins publics de nos communes, aux pinèdes des îles d’Hyères, vous profiterez partout du chant des cigales, mais uniquement durant l’été

La Mante Religieuse : 

Ne paniquez pas il s’agit d’une inoffensive Mante religieuse.

Elle se déplace dressée sur ses 4 pattes arrières et sa troisième paire de pattes est repliée sous son menton.

Rien à craindre, elle se nourrit généralement d’insectes (criquets, sauterelles, papillons, abeilles, mouches) capturés à l’aide de ses pattes capables de se détendre et de se replier sur la proie.

Après l’accouplement la femelle mange le mâle et construit une oothèque (oo = oeufs, thèque = coffre) où elle déposera ses oeufs.

Cette construction est étanche et abritera les oeufs jusqu’au mois de mai.

Vous pourrez observer cet insecte sur l’ensemble des espaces naturels de l’agglomération, du sommet du Mont Caume au bord de mer.

 Le Flamant Rose : 

Les grecs l’appelaient l’oiseau de feu, longtemps nommé « flambant ».

Il est le symbole du territoire de l’agglomération, et est très présent notamment sur les anciens Salins d’Hyères.

Les Flamants roses apprécient les eaux peu profondes où ils sont occupé à fouiller le « sol » à la recherche de ses aliments favoris qu’il filtre avec son bec : invertébrés, graines, algues et une crevette,

l’Artemia salina qu’on trouve dans les eaux sur-salées et qui contient des pigments de carotène qui contribueront à colorer en rose son plumage.

La Camargue héberge l’unique site de reproduction en France.

Mais lors des migrations printanières et automnales, les Salins d’Hyères accueillent plus d’un millier de flamants en venus du bassin méditerranéen (Algérie, Italie, Espagne) et au cœur de l’hiver on compte en moyenne 800 oiseaux sur le site des Salins

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