Les causes sont sans doute multiples, petite revue de détails avec des liens utiles.

Une orque puis un béluga égarés dans la Seine, un requin échoué dans le Var : les cas d’animaux désorientés se sont multipliés en quelques mois.

Ces comportements erratiques semblent pourtant ne pas avoir de cause unique.

Une orque dans la Seine il y a à peine trois mois, un requin bleu échoué  à Hyeres dans le Var, et désormais une baleine béluga qui remonte à son tour la Seine en refusant de se nourrir.

Ces animaux en errance hors de leur milieu naturel attisent la curiosité des habitants et des touristes, qui ont tous la même question aux lèvres : que se passe-t-il ?

Il semble qu’il n’y ait pourtant pas de réponse simple à cette question.

Le béluga avait parcouru 160 kilomètres depuis la mer

Le cétacé a remonté obstinément la Seine, malgré des tentatives de nourrissage, alors qu’il était  déjà très amaigri. 

« C’est plutôt inquiétant de voir ce cétacé remonter ce fleuve », juge une habitante de l’Eure.

Malgré une vaste opération , il a hélas subi le même sort que l’orque, morte dans le même fleuve au mois de mai.

À l’autre bout du pays, dans le Var, ce fut  l’échouage d’un requin bleu sur une plage d’Hyeres qui interpella les vacanciers.

« Ça fait mal au cœur pour ce pauvre animal qui a perdu la vie », témoigne ainsi une touriste.

Des causes multiples

Comment expliquer la présence de ces animaux sauvages si proche de nos côtes ou désorientés dans nos fleuves ?

Rien d’inédit selon les scientifiques, mais la multiplication de ces apparitions pose question.

Pour Delphine Thibault, maître de conférences à l’Institut méditerranéen d’océanologie, « nos activités humaines, les perturbations liées aux pêches, aux activités acoustiques peuvent éventuellement expliquer l’arrivée de ces animaux »

Selon de premières analyses, l’orque retrouvée dans la Seine souffrait de mucormycose, une maladie émergente repérée chez les mammifères marins. 

D’autres expertises sont en cours, pour détecter une éventuelle atteinte à l’oreille interne, qu’aurait pu engendrer la pollution sonore d’origine humaine.

Un effet de loupe dû aux réseaux sociaux ?

Pour Eric Clua, spécialiste du comportement des requins, interrogé à leur sujet par Ouest-France, il estime que les réseaux sociaux ont aussi leur rôle dans la perception que l’on a de ces évènements.

La présence de requins sur les côtes méditerranéennes serait normale, et des échouages ponctuels pas inédits.

Mais la propagation de ces informations par les réseaux créent un effet de loupe- a fortiori quand des milliers de vacanciers les relaient. 

Depuis plusieurs mois, des milliers de dauphins se sont par ailleurs échoué sur les rivages de la mer Noire.

 C’est la guerre en Ukraine qui serait directement responsable de cette hécatombe, et notamment l’usage des sonars sous-marins par les belligérants, qui perturbent fortement leur délicat système de navigation. 



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