Beaucoup d'études le prouvent et démontrent aussi que les animaux développent de l'ocytocine l'hormone de l'amour.

Joie, souffrance, tristesse…

Ces émotions peuvent submerger les humains, comme les animaux.

Mais nos millions d’amis peuvent-ils également ressentir l’amour ?

Oui selon certains éthologues !

« Il est toujours complexe de décrire l’expérience subjective vécue par les animaux, mais à mon sens, le lien d’attachement qu’ils ressentent peut être si fort que l’on peut parler d’amour », tance Jessica Serra, spécialiste de la cognition animale. 

Nombreux sont les exemples  factuels ou scientifiques  témoignant de l’affection incroyable de certains animaux pour des congénères, mais aussi pour d’autres espèces animales, ou encore  on s’en doutait pour les humains.

L’amour entre congénères

Le chagrin d’amour n’est pas le propre de l’Homme !

« Chez les animaux monogames, à chaque fois que le partenaire décède ou disparaît, on assiste régulièrement à une dépression et/ou à un grand stress chez l’animal qui reste, confirme l’éthologue.

 Beaucoup ne veulent pas retrouver un autre compagnon ». 

Ainsi, une étude publiée en 2019 a prouvé que des poissons zèbres déprimaient lorsqu’ils étaient séparés de leur moitié.

Et parce qu’ une image vaut mille mots », l’émouvant cliché, de deux manchots pygmées enlacés après la perte de leur partenaire, compte sans doute parmi les plus belles preuves d’amour entre congénères.

« Ces deux manchots pygmées posés sur un rocher surplombant l’horizon de Melbourne se tenaient là pendant des heures, nageoire contre nageoire, regardant les lumières scintillantes de l’horizon et de l’océan, se souvient le photographe Tobias Baumgaertner.

Un bénévole s’est approché de moi et m’a dit que la femelle âgée  à droite  avait perdu son partenaire, et apparemment le jeune mâle  à gauche  aussi.

Depuis lors, ils se rencontrent régulièrement pour se réconforter et rester debout pendant des heures à regarder les lumières dansantes de la ville voisine ».

La sensibilité d’animaux à l’égard de la souffrance d’autrui pourrait également prouver l’affection qui les unit.

Une étude américaine réalisée en 1964, démontre que 80% des singes observés arrêtent d’actionner la chaîne qui leur délivrait de la nourriture lorsqu’ils ont compris que ce procédé infligeait une douleur à l’un de leurs congénères.

Même résultat chez les rats (Current Biology, 2020).

Certes, selon les chercheurs, cette volonté d’aider serait en réalité « égoïste » car liée à la « détresse personnelle » induite par la vision de la souffrance.

Pour autant, de nombreux individus ont également décidé d’aider leurs congénères, et ce même s’ils n’avaient pas été témoins de leur souffrance !

Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à observer les multiples cas de solidarités « positives » chez de nombreuses espèces, telles que les girafesles baleines ou les singes.

L’amour inter-espèces

Chez nos  millions d’amis, l’amour ne connaît pas la frontière des espèces ! 

Et plus les rencontres inter-espèces se forment en bas âges, plus elles auraient tendance à perdurer.

Ainsi, « des animaux domestiques d’espèces différentes (chiens, chats, lapins, poneys…), s’ils ont été élevés en présence l’un de l’autre, peuvent trouver un réconfort à être ensemble, jouer ensemble ou profiter de la protection l’un de l’autre, assure Jacques Prescott, biologiste éthologue, joint par 30millionsdamis.fr. 

Cette aptitude à établir des liens de camaraderie inter spécifiques est encouragée par la domestication

». En témoigne l’incroyable amitié entre Winny, un chien handicapé  et abandonné par ses anciens maîtres  et Wilma un cochon abandonné sur la voie publique, inséparables depuis leur adoption par un foyer aimant.

De tels liens sont bien plus rares chez les animaux sauvages d’espèces différentes ; ils en sont d’autant plus magiques !

Début 2020, d’incroyables images partagées sur les réseaux sociaux révélaient un coyote et un blaireau semblant prendre plaisir à emprunter, ensemble et à plusieurs reprises, un corridor pour la faune sauvage, en Californie.

Ces animaux paraissent « à l’aise et amicaux » selon l’écologue Jennifer Campbelle-Smith.

L’amour pour des humains

De nombreux animaux produisent de l’ocytocine, qui n’est autre que… l’hormone de l’amour !

Chez les chiens, ce neuropeptide augmente au contact de l’humain, notamment lors d’un échange de regard.

« Le regard d’un chien initie des interactions avec son maître et stimule la sécrétion d’ocytocine », confirme une étude japonaise publiée dans la revue Current Biologie en juillet 2022.

Le niveau d’ocytocine croît d’autant plus lors des retrouvailles.

En témoigne l’incroyable excitation de nos compagnons sur pattes après une longue séparation : sauts en l’air, battements de queue, jappements et… larmes de joie !

Même à distance, les chiens expriment leur joie, donc leur amour pour leur maître, lorsqu’ils contemplent une photo de ce dernier, mais aussi, en reniflant son odeur, ou encore en entendant sa voix !

Des tests de neuro-imagerie réalisés en 2014 ont effectivement prouvé que le cerveau des canidés réagissait très fort dans ce type de situation.

Nul besoin toutefois d’étude scientifique pour prouver l’amour des animaux  quelle que soit son espèce  à l’égard d’humains.

D’émouvantes vidéos en sont d’excellents témoignages.

En somme, nos animaux aiment !

À nous d’en être digne.

 

 

 

 

Source: 30 Millions d’Amis

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