Une grande diversité.

Faune et Flore de la Cordillère Orientale et ses vallées

Paysage de la région des vallées du Nord Ouest argentin

Cette région offre un large panorama : les terres perméables, les précipitations annuelles et les nombreux cours d’eau qui la traversent permettent une grande variété d’espèces végétales et animales.

Les arbres typiques de la région sont les pacaras, les noyers, les caroubiers, les pins, les mûres, les talas, les acacias, les ceibos, les saules, les cebiles, les paraísos, les molles, les piquillines, les peupliers, etc.

Les animaux domestiqués: chevaux, chèvres et lamas.

Dans le nord-ouest argentin il vous sera  normal de croiser des troupeaux de chèvres, de lamas ou des chevaux qui sont les animaux domestiqués par l’homme et qui les accompagnent dans leur travail quotidien.

La chèvre, très présente dans le Nord-Ouest est élevée pour sa viande:  « chivito » ou « cabrito » du chevreau en ragout ou grillé.

Elle est également utilisée pour la production de fromage de chèvre, réputé dans la région, notamment celui de Amblayo, petit village situé entre les vallées Calchaquies et la Vallée de Lerma.

Les lamas, dont on peut déguster la viande « estofado de lama« , sont principalement élevé pour leur laine, matière première permettant la fabrication de nombreux ponchos et pièces textiles du nord-ouest.

Les chevaux sont utilisés pour le travail dans les champs mais également pour se déplacer.

Vous croiserez de nombreux gauchos et gauchas sur le bord des routes, roulez prudemment à leur approche! 

Les races les plus utilisées sont le criollo et lecheval peruano de paso, typique de la région.

Les plus beau chevaux sont présentés durant les traditionnel défilés et les fêtes.

Zoom sur le cheval Peruano de Paso.

 C’est un cheval de selle dont la hauteur peut varier entre 1,40 m et 1,53 m.  

Sa caractéristique réside dans son allure et son mouvement puisque lorsqu’il marche ses sabots se soulèvent bien plus que d’autres races.

Ces mouvements surprenants le rendent unique dans son genre et permetent de mener le cavalier tout en douceur.

Élevage dès vicunas , la plus fine des laines d’origine animale 

Les vigognes sont des camélidés sauvages d’Amérique du Sud, vivant dans la région andine entre 2000 et 4500 m d’altitude.

À l’époque pré hispanique, les peuples andins les capturaient vivantes, ils les tondaient pour tirer profit de leur laine, la plus fine d’origine animale, et les relâchaient une fois la tonte terminée.

 Les Espagnols découvrirent la valeur de la laine de vicuña et commencèrent à les chasser.

Depuis lors, les intérêts économiques ont pris le pas sur la conservation de l’espèce, ce dut à une forte demande sur le marché du textile. 

Dans la première moitié du XXe siècle, les vigognes étaient gravement menacées d’extinction.

C’est pourquoi les pays producteurs de laine de vigognes ont signé une convention à La Paz, en Bolivie, en 1969, afin de contrôler et de protéger strictement l’espèce en vue de sa reconstitution.

Ce n’est qu’en 1994 que la CITES, une agence des Nations unies, a autorisé la tonte des vigognes dans certaines réserves et l’installation de zones de reproduction sous le strict contrôle des agences correspondantes.

L’élevage Coquena à Molinos est un des centres d´élevage et de préservation des vigognes du nord-ouest depuis 1994.

Paradis des oiseaux

Les espèces d’oiseaux sont nombreuses : perdrix sauvages, tinamous, parasols, charatas, chuñas, teros, colibris, pluviers, hiboux, moineaux… 

Nombreux sont les amoureux de l’observation d’oiseaux qui partent à la découverte de ces espèces.

A savoir que la province de  Salta présente une grande diversité d’oiseaux, avec près de 654 espèces enregistrées, soit 65 % du total du pays.

Faune et flore d’altitude

On trouve, dans les zones élevées de la Cordillère orientale, une steppe très pauvre, qui laisse de grandes surfaces de sol à découvert.

Le sol aride et érodé par les vents forts ne permet le développement que de cactus, de xérophytes et d’herbes dures.

La steppe est composée de buissons bas, rampants, épineux, à très petites feuilles ou sans feuille;

Ces buissons sont adaptés à la sécheresse : la tola, la jarilla, les cardones, l’añagua, la yareta, la corne de chèvre entres autres.

Les cardones sont remarquables, leurs troncs emmagasinent l’eau et atteignent 2 m de hauteur.

Sur la route menant aux Grandes Salines et au Cerro Hornocal ouvrez bien les yeux, il est probable que vous croisiez des troupeaux de vigognes ainsi que des Ñandous (sorte d’autruche).

 Le ñandou commun est la plus grande des espèces d’oiseaux et peut atteindre une hauteur de 1,80 m et peser jusqu’à 40 kilos.

Les ñandou vivent en groupes de 30 individus maximum, composés de mâles et de femelles et des poussins.

Les renards grisla plus petite espèce de renard d’Argentinepeuvent s’apercevoir dans les mêmes environs que les vigognes et le ñandou.

Vers le petit village d’Iruya pour pourrez probablement observer des Condors Andins.

La Faune et la flore de la Cordillère occidentale

Vers Cachi notamment vous aurez peut être la chance d’apercevoir de majestueux Condors Andins

On retrouve le Condor tout le long de la Cordillère des Andes, de la Colombie à la Terre de Feu, à une altitude comprise entre 3 000 et 5 000 mètres.

On l’aperçoit également sur les hautes falaises des côtes Atlantiques argentines et Pacifiques où il niche.

La faune et flore de la zone des Sierras Subandinas

Avec un sol argileux à l’ouest et sableux à l’est, ressemblant à un paysage de jungle, exubérante , cette zone rassemble des spécimens géants de quinos, chênes, tipaslapachosquebrachos coloradoset blancosguayacanesurundeles et palos santos

Des palmiers élancés poussent dans les marais de l’est et, plus au sud-est, des yuchaneslapachoscebileschañares et autres espèces sont caractéristiques de la zone sèche.

 La Selva: singes, puma, jaguar… oiseaux exotiques

Des singes, pumas, corzuelas, tortues, caraguayens, paons, hérons, tapirs, fourmiliers, mayoatos, lézards et chauves-souris vampire vivent dans cette jungle luxuriante.

Autrefois présent jusqu’au sud de la province de Buenos Aires, le jaguar ou jaguarete survit encore dans les jungles de Salta, de Jujuy, dans la région de Misiones et dans certains secteur de la zone de Chaco.

Le puma, (voir photo) quant à lui, s’adapte à tout type d’habitat, on le trouve sur la majeure partie du pays, du Nord au Sud.

Il est présent dans les forêts de Salta et Jujuy (Selva), mais reste difficile à apercevoir.

Vous trouverez de nombreuses espèces d’oiseaux dont le fameux Toucan.

Ces oiseaux exotiques apparaissent ces dernières années autour de Salta et Jujuy à la recherche de nourriture.

A noter également que les grands fleuves sont riches en dorades, surubíespacúessábalosbogas, etc.

Ce qui fait de cette zone un endroit idéal pour pratiquer la pêche en général et la pêche à la mouche en particulière.

Au plus profond de la jungle, certains reptiles se caractérisent par leur dangerosité:  yararas et autres serpents, ou les grands boas, parmi lesquels le lampalagua.

Zoom sur le Yaguarete ( Jaguar)

C’est un félin carnivore de la sous-famille des panthères et la seule des quatre espèces actuelles de ce genre que l’on trouve en Amérique.

C’est aussi le  plus grand félidé d’Amérique et le troisième plus grand au monde, après le tigre et le lion.

On trouve le Yaguarete de la pointe sud des États-Unis à la pointe nord et au nord-est de l’Argentine, en passant par une grande partie de l’Amérique centrale et du Sud.

À l’exception de quelques populations en Arizona (sud-ouest de Tucson), cette espèce est pratiquement disparue des États-Unis depuis le début des années 1900.

Un animal robuste à l’habitat varié

Le Yaguarete ressemble physiquement beaucoup au léopard mais il est généralement plus grand, a une constitution plus robuste, et son comportement et son habitat sont plus conformes à ceux du tigre.

Bien qu’il préfère les forêts denses et humides, il peut accueillir une grande variété de terrains boisés ou ouverts.

Il est étroitement associé à la présence de l’eau.

Une espèce clé dans l’écosystème

Animal solitaire, le Yaguarete chasse en tendant des embuscades, en choisissant ses proies.

C’est une espèce clé pour la stabilisation des écosystèmes dans lesquels il vit ; étant un grand prédateur, il régule les populations des espèces qu’elle capture.

Les spécimens adultes ont une morsure exceptionnellement puissante qui leur permet de percer la carapace de reptiles blindés tels que les tortues.

Une espèce menacée

Le Yaguarete est classé dans la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme espèce menacée et ses effectifs sont en déclin.

Cela est dû notamment à la perte et la fragmentation de son habitat. Bien que le commerce de cette espèce soit interdit, ce félidé est toujours chassé par l’homme, notamment par des éleveurs cherchant à protéger leur bétail.

Un mythe des cultures indigènes

Tout au long de l’histoire, le yaguarete a bénéficié d’une place de choix dans la mythologie de nombreuses cultures indigènes américaines, comme les Mayas et les Aztèques.

Faune et la flore de la Puna de Catamarca et San Juan.

Enfin, dans la région de la Puna et vers Catamarca se trouvent des tatous, les renards de Magellan, les viscaches et les chinchillas.

Les autres animaux que l’on y observe sont des animaux d’élevage : moutons, chèvres et lamas, ainsi que des mules, ânes et bovins.

 

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