Le violent séisme qui a frappé le Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre a fait d’innombrables victimes.
Pour aider les rescapés et retrouver les survivants, la solidarité s’organise.
Notamment grâce à des unités cynophiles qui œuvrent sur le terrain pour sauver toutes les vies possibles.
Bénévoles, secouristes, chiens sauveteurs…
Les élans de solidarité naissent dans le chaos, moins de trois jours après les tremblements de terre qui ont ravagé une partie du Maroc.
Des associations locales s’organisent pour secourir les animaux rescapés
Sur place, les associations locales de protection animale s’organisent pour secourir les animaux de compagnie rescapés.
L’Arche de Noé, l’un des principaux refuges de la région, n’a heureusement pas de victimes à déplorer.
Les bénévoles de l’association se sont rendues rapidement sur place, avec camionnette, ambulance, caisses de transport et croquettes pour venir en aide aux survivants.
« Nous sommes sur le terrain pour secourir les animaux blessés ou perdus à Marrakech à la suite de cette catastrophe, assure l’association.
Jusqu’à présent (à la date du 10/09), nous avons pu aider 25 chats et 2 chiens, mais notre travail est loin d’être terminé. »
Bien que la France n’ait pas encore reçu l’autorisation d’envoyer des équipes de recherche et de sauvetage, des secouristes ont déjà pris les devants.
Parmi eux : les secouristes lyonnais et leur chien d’assistance Django, ou encore, l’Unité légère d’intervention et de secours (ULIS) basée à Saint-Laurent-du-Var (06).
« On est venus à 6 avec 4 chiens, un sac à dos, et la nourriture des chiens, confie le secouriste Patrick Villardry, président d’Ulis au micro de BFMTV.
L’urgence était, avec les chiens, de pouvoir amener notre savoir-faire et intervenir rapidement.
C’est la première fois qu’on intervient alors qu’il n’y a pas l’ordre de l’aide internationale. »
Des chiens sauveteurs mobilisés pour retrouver les survivants
Les chiens de sauvetage jouent là un rôle essentiel pour rechercher et retrouver les survivants.
« Dans ce tremblement de terre, sans les chiens, on a rien à y faire.
C’est là toute l’aide qu’on peut leur apporter, ajoute le secouriste sur RMC.
C’est grâce au flair et aux aboiements de nos chiens qu’on peut savoir s’il y a une personne sous les décombres. »
« À nous ensuite de faire le travail, en engageant une caméra et d’autres matériels pour pouvoir confirmer le travail du chien, ajoute le lieutenant Michaël Huot-Marchan et maître de Django (BFM Lyon).
On veille toujours à la sécurité du chien, au regard notamment des dangers liés au terrain (débris de verre, produits chimiques), à la durée de son travail et aux fortes chaleurs. »
Pour ces secouristes, tous les espoirs sont encore permis.
Après les tremblements de terre qui ont ravagé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie début février 2023, des chiens de sauvetage avaient permis de retrouver et sauver des personnes vivantes ensevelies une semaine après le drame.
Mais le plus grand miracle s’est produit 22 jours après les séismes, lorsque des bénévoles de l’association Haytap ont réussi à extirper des ruines Aleks un croisé husky d’une force incroyable.
Ce sont des villageois qui avaient alerté les secours après avoir entendu ses gémissements
. « Nous l’avons immédiatement envoyé à l’hôpital de fortune où il a reçu les premiers soins, puis dans un hôpital privé à Bursa pour des analyses complémentaires, avait confié la secouriste Zuhal Arlsan, jointe par 30 Millions d’amis .fr.
Aujourd’hui, Aleks mange, boit
. Il est de bonne humeur, il s’est même remis à jouer ! »
Source 30 Millions d’amis