Les tests semblent concluants, espérons que cette i initiative Bretonne puisse être suivie.

Les algues pourraient devenir une alternative à certains fongicides et pesticides.

C’est un groupe breton qui travaille sur ces recherches et des céréaliers de la région ont déjà adopté la pratique.

Remplacer les pesticides et les fongicides par des algues ?

L’idée n’a rien de saugrenu, elle est même déjà testée par des agriculteurs de la région.

C’est une entreprise bretonne qui a mis au point ce produit.

En analysant différentes algues, certaines propriétés sont apparues. 

« Dans ces algues, il y a des protéines et des sucres particuliers dont on sait qu’ils permettent d’optimiser la nutrition de la plante, de diminuer ses stress, mais aussi d’améliorer sa solidité et finalement, on fait du blé ou de l’orge avec moins de fongicides ». Explique Clément Le Verge, le responsable innovation et développement de l’entreprise OLMIX Group.

Et certains agriculteurs de la région ont franchi le pas.

C’est le cas de Kévin Bouquet qui utilise ces algues depuis trois ans pour une surface de 120 hectares de blé et d’orge à Lusseray, dans les Deux-Sèvres.

Il a réduit l’utilisation de produits chimiques de 50 %.

« C‘est vrai qu’en utilisant les algues, on utilise moins de phytosanitaires, c’est plus propre. », affirme-t-il

« C’est ce que les citoyens lambda veulent, on sait très bien que la population attend une agriculture avec moins de pesticides ».

Une utilisation en hausse que confirme l’entreprise de négoce agricole Lamy-Bienaimé dans les Deux-Sèvres.

Elle a commencé à commercialiser les produits en 2020.

«  Aujourd’hui, nous avons un quart des surfaces qui sont traitées avec les produits à base d’algues et c’est en augmentation tous les ans.

Et l’objectif à moyen terme, c’est d’arriver à la moitié rapidement. » Détaille Cédric Clochard, le directeur de l’entreprise Lamy-Bienaimé.

Les scientifiques espèrent proposer des traitements composés à 100 % d’algues d’ici aux cinq prochaines années.



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