La Terre est appelée planète bleue, parce qu’elle est couverte d’océans.
En observant le ciel ou la mer, on serait ainsi tenté de croire que le bleu est une couleur très répandue.
Pourtant, étrangement, très peu d’animaux et de végétaux montrent des teintes bleutées.
Pour paraître bleu, il faut absorber d’autres couleurs difficiles à capturer.
Sur 300 000 espèces de plantes à fleurs dans le monde, seules 10% sont bleues.
La lumière se propage sous la forme de vagues qui sont plus ou moins fréquentes.
On appelle ces vagues, des longueurs d’onde, elles correspondent à la distance entre deux crêtes.
Chaque couleur correspond à une certaine longueur d’onde.
Nous ne voyons rien dans le noir car les objets nous apparaissent éclairés par la lumière du soleil, ou d’une ampoule.
Cette lumière blanche concentre l’ensemble des longueurs d’onde du spectre visible.
D’où vient la couleur bleue ?
Les objets absorbent une partie de cette lumière.
Leur couleur dépend de la lumière qu’ils renvoient.
Pour paraître bleu, il faut absorber toute la partie rouge du spectre lumineux.
La lumière rouge est compliquée à absorber car elle est très peu énergétique.
La retenir suppose une composition moléculaire très complexe.
De plus, la lumière bleue est celle qui fournit le plus d’énergie aux plantes pour grandir, elles ont donc intérêt à l’absorber.
Bizarrement, la plupart des animaux bleus n’ont pas de pigments bleus, c’est leur structure microscopique qui modifie la longueur d’onde de la lumière.
Le papillon morpho bleu ( voir photo) doit sa couleur à l’agencement des écailles de ses ailes.
Les oiseaux, comme le geai ( voir photo), paraissent bleus grâce aux perles microscopiques qui composent leurs plumes, le papillon obrina olivewing est le seul animal connu produisant un véritable pigment bleu.
Source : Science et vie