Une diversité surtout marine.

14.02.24

Géographie

L’archipel des Maldives est localisé à 600 km environ au sud-ouest du Sri-Lanka en plein océan Indien.

Il se compose de près de 1 200 îlots coralliens, dont 202 habités, regroupés en 26 atolls (groupes d’îles).

L’ensemble s’étire de part et d’autre de l’équateur sur une longueur de plus de 750 km et totalise 298 km².

Seul 0,4% du territoire de la République des Maldives est composé de terre ferme.

Certaines îles se résument à une longue bande de sable blanc et à quelques hectares de brousse.

D’autres, plus vastes, présentent une végétation plus abondante. L’atoll le plus important est celui de Malé, qui abrite la capitale.

Faune et flore

La liste des essences végétales s’accommodant du sol sableux des atolls est limitée: bambou, pandanus, bananier, arbre à pain, banian, cocotier et autres palmiers, mangrove.

Les îles les plus vastes comptent quelques portions de forêt humide.

Les principales cultures sont la patate douce, le millet, l’igname et la pastèque.

Les terres les plus fertiles ajoutent quelques agrumes et l’ananas à cette liste.

Si la faune est rare sur l’archipel  où elle est avant tout représentée par les chauves-souris et de beaux spécimens de lézards

Les fonds marins qui entourent les îlots recèlent une vie aquatique des plus riches.

Un masque et un tuba suffisent pour découvrir poissons-papillon ( voir photo) ,perroquets et autres poissons-trompette.

Les plongeurs pourront également observer raies-manta, requins, tortues et dauphins.

Réchauffement de la planète

Les Maldives comptent, avec le Tuvalu, le Bangladesh et certaines parties des Pays-Bas, parmi les territoires les moins élevés du monde.

Leur point culminant  2,40 m  est en effet le plus bas du monde.

Grâce en partie à la croisade lancée par le président Nasheed, les Maldives sont aujourd’hui synonymes des conséquences humaines du réchauffement climatique et de la montée des eaux.

C’est toute une nation qui semble vouée à voir disparaître son mode de vie et peut-être même à devoir s’exiler.

Alors qu’une volonté politique d’obtenir un consensus international sur la meilleure façon de lutter contre les changements climatiques se dessine enfin, les Maldives ont depuis longtemps élaboré des plans de secours dans l’éventualité très probable où les actions de la communauté internationale s’avéreraient insuffisantes ou trop tardives.

Le projet, aujourd’hui concrétisé, de gagner des terres sur un récif proche de Malé vise à créer une nouvelle île 2 m au-dessus du niveau de la mer.

Quant à celui de verser une partie des revenus annuels du tourisme (1 milliard de dollars) à un fonds souverain, il est destiné à l’achat de nouvelles terres pour les Maldiviens si la montée des eaux engloutissait le pays dans les décennies à venir.

Ces deux solutions n’ont rien de réjouissant. la perspective d’emménager sur l’île artificielle et résidentielle de Hulhumalé rebute la plupart des Maldiviens, attachés à leurs îles natales et à leur mode de vie traditionnel, mais l’idée de déplacer toute la population en Inde, au Sri Lanka ou même en Australie (selon certaines suggestions) est encore plus sinistre.

Peut-être en raison de cette situation,les Maldives sont devenues l’un des pays les plus progressistes au monde en matière d’environnement.

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