Certaines créatures risquent leur vie pour se nourrir.
Certains animaux défient la mort chaque fois qu’ils se nourrissent.
Afin de chasser des proies, certaines créatures ont une armure, d’autres une résistance chimique, et d’autres sont simplement des dures à cuire.
Le ratel
À peine plus volumineux qu’un gros matou, le ratel a un corps long et épais qui repose sur des pattes trapues, un grand crâne, une mâchoire robuste et des dents terrifiantes.
Il est doté de solides griffes incurvées idéales pour creuser rapidement la terre desséchée.
C’est aussi un grimpeur agile, aussi à l’aise dans les arbres qu’au sol.
De plus, ils ne se lancent jamais dans un combat qu’il n’est pas sûr de remporter.
Le ratel est un incroyable mammifère qui ne craint pas d’être piqué sans cesse par des centaines d’abeilles quand il saccage une ruche, ou quand il chasse activement des serpents au puissant venin.
Tout cela est possible car les ratels ont développé une défense contre le venin au niveau moléculaire qui leur permet de supporter les toxines quand ils chassent.
La même adaptation permettant de neutraliser les substances chimiques toxiques dans leur sang se retrouve indépendamment chez les mangoustes, les hérissons et les cochons.
La tortue luth ( voir photo)
Contrairement aux autres tortues marines, la carapace de la tortue luth est couverte d’une peau ayant l’aspect du cuir ; cela permet de la distinguer facilement de la caouanne ou de la tortue verte, qui ont des carapaces osseuses.
Cette tortue est aussi bien plus grande que ses cousines à carapace dure.
La tortue luth est le quatrième reptile le plus lourd du monde, devancée par trois espèces de crocodiliens.
Une résistance physique étonnante se retrouve également chez la tortue luth.
Cette gracieuse habitante des océans aime plus que tout se régaler de l’une des espèces les plus dangereuses : la méduse.
Pour se protéger de ses neurotoxines fatales, cette tortue a simplement un système digestif particulièrement coriace !
En plus de sa carapace extrêmement résistante, sa bouche et sa gorge sont couvertes d’une peau épaisse et écailleuse qui empêche les méduses de lui administrer leur poison mortel.