Du fait sa disposition géographique unique, le Yunnan dispose d’une biodiversité exceptionnelle et abrite plus de 50% des espèces vivantes de Chine. C’est aussi la région Chinoise qui compte le plus d’espèces végétales.

La diversité climatique et végétale explique la présence d’une faune très variée, allant des espèces sibériennes de Mandchourie jusqu’aux espèces tropicales de Chine méridionale.

LA FAUNE

Le pays abonde en espèces sauvages.

On en compte 1 244 pour les oiseaux, 394 pour les mammifères, 263 pour les amphibiens et 340 pour les reptiles.

Certaines d’entre elles ne subsistent qu’en Chine : spatule du Yang-tseu-kiang  alligator du Yang-tseu-kiang, takin, salamandre, hydropote (que l’on trouve également dans la péninsule coréenne), sans oublier le fameux panda géant, emblème du pays, qui vit dans les montagnes situées aux confins du Sichuan, du Gansu et du Shaanxi.

Le sud tropical est la zone d’habitat naturel de nombreux primates, tels que le gibbon ( voir photo) et le macaque.

Les grands prédateurs, comme l’ours, le tigre et le léopard survivent dans les régions périphériques isolées.

Plusieurs espèces de panthères se répartissent entre la Mandchourie septentrionale, le Tibet (panthère des neiges) et l’extrême sud (panthère longibande).

En revanche, les petits carnivores comme le renard, le loup, le chien viverrin et la civette abondent partout.

L’antilope, la gazelle, le chamois, le cheval sauvage, le cerf et les autres ongulés peuplent les hautes terres et les bassins de l’ouest, tandis que l’élan habite le nord de la Mandchourie.

Il faut signaler l’importance de certains animaux semi-domestiques comme le buffle d’eau, dont le rôle d’animal de trait est important dans le sud ; le chameau, utilisé dans les régions arides du nord et de l’ouest ; le yack, utilisé sur les hauts plateaux du Tibet.

À signaler enfin l’existence de près de 3 milliards de rats, qui transmettent une fièvre hémorragique, et la présence du paludisme dans les plaines marécageuses, maladie véhiculée par un moustique, l’anophèle.

LA FLORE

Il pousse au Yunnan des végétaux très divers : tropicaux, subtropicaux ou encore tempérés, et ceux-ci sont répartis sur la totalité du territoire de la province.

Certaines espèces sont endémiques, d’autres considérées comme dérivées ou exotiques, utilisées pour la médecine, pour l’ornementation, pour la cuisine ou simplement présentes à l’état naturel.

On y trouve plus de 50% de la flore de Chine et 162 réserves naturelles protégées.

La province est considérée comme un véritable jardin naturel et cette richesse est largement protégée par de multiples projets  nationaux comme internationaux.

Certaines fleurs du Yunnan se retrouvent aussi en France : orchidées, camélias, roses, narcisses, azalées et bégonias, mais d’autres sont très rares comme la fritillaria delavayi, qui pousse aux alentours de 4000m d’altitude.

Utilisée en médecine traditionnelle chinoise, elle est une plante peu commune et extrêmement bien camouflée, ce qui fait toute sa richesse.

Poster un commentaire