Le glouton, wolverine ou carcajou, est un animal féroce qui n’a pas froid aux yeux :
Celui -ci serait capable de faire face, seul, à une toute une meute de loups.
Le glouton, un animal féroce
Le glouton wolverine en anglais ou carcajou en québécois, est un mammifère faisant partie de la famille des mustélidés, seule espèce du genre Gulo.
Cet animaloriginaire d’Eurasie et d’Amérique du Nord se révèle farouche et solitaire, particulièrement féroce lorsqu’il s’agit de se nourrir, d’où son surnom.
Omnivore à tendance carnivore, le carcajou n’a pas peur de convoiter le repas des grands prédateurs : son agressivité légendaire lui fait d’ailleurs bénéficier du titre d’animal le plus féroce du Grand Nord.
Une taille modeste mais un appétit d’ogre
Avec sa tête et ses oreilles arrondies, ses petits yeux et ses griffes acérées, le carcajou pourrait presque ressembler à un ours de petite taille s’il ne faisait pas partie de lafamille des mustélidés.
D’un poids d’environ 20 kilos pour une taille d’un mètre, le glouton présente une fourrure dense qui lui permet de résister aux grands froids de sa région.
Un régime alimentaire majoritairement carnivore
Le glouton n’est pas difficile quand il s’agit de se nourrir : lièvres, campagnols, castors, oeufs d’oiseaux, larves ou baies, le régime alimentaire du mustélidé s’avère varié, bien que la chair reste son plat préféré.
L’animal peu timoré peut également s’attaquer aux renards roux et aux porcs-épics, mais aussi à des animaux pouvant peser jusqu’à dix fois son poids comme les rennes ou les caribous.
Ses dents et ses mâchoires robustes lui permettent de broyer des os de grande taille ou encore de manger de la viande gelée issue d’une carcasse abandonnée.
Un piètre chasseur
En dépit de sa gloutonnerie, le carcajou n’est pas toujours bon chasseur.
Peu efficace à la traque, l’animal se nourrit généralement des proies d’autres prédateurs ou des animaux pris au piège.
Le carcajou n’hésite pas non plus à s’attaquer à plus grand que lui, faisant preuve d’une voracité sans égal face à un ours, un renne, un lynx ou encore un orignal.
Un animal solitaire qui sait se défendre
Majoritairement solitaire, le glouton peut s’avérer très agressif envers les autres animaux de son milieu naturel, d’autant plus si un individu s’intéresse à son repas.
D’ailleurs, le wolverine sait protéger ses captures mieux que quiconque contre les attaques d’ours ou de loups.
Pour signaler sa présence, le carcajou dépose des sécrétions anales sur un tronc d’arbre, ou griffe le sol du bout de ses pattes acérées.
Hormis l’humain qui le chasse pour son épaisse fourrure, le glouton n’a pas beaucoup de prédateurs.
L’ours, le puma et le loup gris pourraient en faire partie, à condition que le carcajou soit malade ou affaibli, ou décide de se rendre face à l’ennemi.
Car l’incroyable adversité du glouton permet à l’animal de rarement battre en retraite.
Le combat d’un carcajou face à une meute de loups
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le glouton peut avoir le dessus face à une meute de loups.
Le glouton est un véritable symbole de survie et de férocité dans les milieux les plus inhospitaliers de la planète.
Sa capacité à affronter des adversaires plus grands et plus puissants, combinée à son instinct de survie exceptionnel, en fait l’un des prédateurs les plus redoutables de son écosystème.
Solitaire et farouche, le glouton incarne la résilience, prouvant que la taille ne fait pas tout lorsqu’il s’agit de dominer les terres sauvages.
La prochaine fois que vous entendrez parler du wolverine, souvenez-vous qu’il s’agit bien plus qu’un simple animal de légende : c’est un maître de la survie, capable de tenir tête aux plus grands prédateurs du Grand Nord.