C’est un secret pour personne que les ventes et dons d’animaux sur Internet sont bien souvent faits en toute illégalité.
Ce qui est plus flou cependant, c’est l’ampleur de ce trafic.
Depuis avril 2023, plus de 4500 annonces concernant près de 11000 animaux ont été signalées par notre partenaire car elles ne respectaient pas la loi : animaux cédés non identifiés, parfois avant l’âge légal, ou encore sans faire apparaître les mentions obligatoires…
One Voice a porté plainte contre Leboncoin et demande l’interdiction des cessions d’animaux en ligne, principale source des abandons et des abattages en fourrière.
Il y a quelques mois, l’École du Chat Libre de Toulouse a sollicité notre aide après un travail minutieux de recensement d’annonces illégales sur Leboncoin.
Pour que ce travail ne soit pas vain, nous avons uni nos forces en engageant une procédure en justice afin de mettre fin à ce commerce honteux impliquant des êtres vivants.
Si l’identification des chiens et des chats est obligatoire, dans les faits, sur Internet, aucun contrôle n’est mené et de nombreux chiots et chatons sont cédés sans être identifiés.
Pourtant, cette obligation permet de limiter les dérives avec des animaux issus d’« usines à chiots », cédés avant l’âge minimal, ou provenant de particuliers refusant de faire stériliser leurs animaux.
Elle contribue également à mettre un terme à l’irresponsabilité des acquéreurs qui pour certains abandonneront sans état d’âme des animaux sans identité quelques mois plus tard.
Une obligation légale bafouée et c’est encore les animaux qui en sont les victimes
Depuis 2021, la loi est pourtant claire : les sites hébergeurs doivent mettre en place un système de contrôle préalable à la parution de l’offre, afin de vérifier le numéro de puce ou de tatouage des animaux.
Les publications avec de faux numéros ne devraient donc même pas être mises en ligne, et encore moins celles concernant des chiens et chats non identifiés !
Malgré cela, des dizaines d’annonces non conformes affluent quotidiennement sur le site !
Si la majorité d’entre elles ont heureusement été supprimées, combien sont passées sous les radars ?
Pas moins de cinq plaintes ont été déposées en commun avec notre partenaire l’École du Chat Libre de Toulouse.
Une sixième partira très bientôt.
Jusqu’à la fin des ventes et dons de tous les animaux sur Internet
Il y a un mois, Leboncoin déclarait mettre fin au commerce d’animaux d’espèces sauvages.
Difficile de se réjouir quand on se rend compte qu’il a fallu attendre 2023 pour obtenir une telle avancée, et qu’il était donc tout à fait possible de s’y procurer un perroquet ou une tortue il y a encore quelques semaines.
Les chiens et les chats, eux, n’ont pas cette « chance ».
Les vendeurs peu scrupuleux peuvent continuer leur business juteux sans sourciller, avec la complicité de cette plate-forme.
Encore une fois, ce sont les animaux qui en payent le prix fort : cédés en ligne aux premiers venus, sans aucune vérification, alors que des milliers d’entre eux sont abattus en fourrière chaque année par manque de place dans les refuges.
Le public aussi peut agir !·
En envoyant un courrier à la Directrice Générale du Bon Coin
Un modèle-type se trouve juste ici
Il peut être transmis via leur formulaire de contact, soit par courrier à l’adresse indiquée dans la lettre
En copiant/collant ce post à partager Twitter/X : Les animaux ne sont pas des objets! @leboncoin mettez fin à leur commerce. Les refuges débordent, des dizaines d’innocents sont tués chaque jour en fourrière. Avec @onevoiceanimal, je dis stop aux annonces concernant des êtres vivants. #AnimaleriesJeRefuge https://one-voice.fr/fr/blog/annonces-illegales-animaux-en-ligne-one-voice-porte-plainte-contre-leboncoin.html
En attendant l’interdiction totale des cessions d’animaux sur Internet, nous avons porté plainte pour que les contrôles obligatoires soient enfin mis en place.
Nous appelons le public à rejoindre notre combat et signer notre pétition pour une meilleure protection de nos compagnons.
Article de One voice et source de savoir animal.fr
Sur Leboncoin, trois annonces proposant des peaux de chats sauvages à la vente ont été mises en ligne comme de simples objets alors qu’elles sont le fruit d’un trafic illégal.
Elles n’ont rien à faire sur la plate-forme, qui une fois de plus ferme les yeux sur la marchandisation des animaux et ne parvient même pas à faire respecter son propre règlement.
Pour ces victimes de braconnage, nous portons plainte.
Il y a quelques jours, sur la plate-forme Leboncoin, un vendeur agissant évidemment sous pseudonyme a mis en ligne trois annonces dans l’espoir de vendre des peaux de chats sauvages.
En ne dépensant pas plus de 10 ou 20 euros, il est donc possible pour n’importe quel acheteur d’acquérir un « tapis »… arraché du dos d’un animal.
Et ce en toute tranquillité.
Alors même que les victimes de ces actes appartiennent à une espèce triplement protégée.
Ce qui est loin d’arrêter les trafiquants: dans le monde, le commerce illégal d’animaux sauvages et de « produits dérivés » pourrait s’élever jusqu’à quelque 20 Milliards d’euros par an.
Et la France n’est pas en reste puisqu’elle fait partie des pays de l’Union européenne qui concentrent l’essentiel de ces échanges.
LE BONCOIN COMPLICE DE LA MARCHANDISATION DES ANIMAUX
La firme a-t-elle déjà oublié le communiqué qu’elle a publié en septembre annonçant enfin l´Interdiction de la vente de ces animaux.
Il faut croire que oui…
Derrière les effets d’annonces, les contrôles semblent toujours aussi inexistants.
NOUS SAISISSONS LA JUSTICE
Pour les animaux qui tentent tant bien que mal de vivre loin des humains, nous dénonçons aussi ces manquements qui facilitent le trafic et permettent aux braconniers de faire leur commerce sur le dos de leurs victimes.
Et pour les félins qui ont fait les frais de ces pratiques, nous déposons plainte contre le vendeur.
Pour demander la fin du commerce d’êtres vivants en ligne, continuez à écrire à la directrice générale du Boncoin en passant par leur formulaire de contact ou en leur envoyant notre modèle de courrier type à l’adresse postale indiquée dans celui-ci.
Article de One voice