Venez découvrir la faune et la flore de ces 3 pays .

LA FAUNE

 

Favorisées non seulement par l’abandon administratif de l’URSS de vastes régions agricoles, mais ayant bénéficié aussi depuis la dernière décennie d’hivers moins rigoureux, de nombreuses espèces végétales et animales ont pu se développer sauvagement, à leur guise : élans, sangliers (énormes comme ceux rencontrés sur la presqu’île de Neringa), renards, lynx, visons, mais aussi une grande colonie de loups, et même de bisons (Pašiliai, dans le parc régional de Krekenava et Gauja Park en Lettonie).

On trouve des castors et des loutres dans les lacs et les rivières.

La région représente également une magnifique réserve ornithologique : canards, grues, échassiers, sternes, cygnes, corneilles et une des plus grandes colonies de cigognes ( voir photo) d’Europe en Lituanie.

Les amoureux de nature et de randonnées seront comblés dans ces pays dont 25 % à 40 % du territoire sont recouverts de magnifiques forêts de conifères (pins, sapins) et de bouleaux principalement.

Les amateurs d’équitation seront intéressés de savoir que l’étalon Trakehner est originaire de Kaliningrad.

Son élevage date du régime prussien, au XVIIIe siècle.

Champignons comestibles et baies tapissent les sous-bois et font le plaisir des amateurs de cueillette et des locaux qui les revendent sur les marchés, surtout en automne.

Les innombrables lacs invitent à la baignade et à la pêche.

FAUNE MARINE

La très faible pollution des eaux et la présence d’une chaîne écologique complète jusqu’aux grands prédateurs favorisent la présence de nombreuses espèces européennes de poissons, crustacés et mollusques d’eau douce devenues bien rares en Europe de l’Ouest ou du Sud.

Une invitation à pratiquer toutes les formes de pêche traditionnelle (anglaise, mouche…) mais aussi à découvrir les méthodes nordiques d’été ou d’hiver (pêche sur glace).

PARCS NATURELS

En outre, de nombreuses régions des pays Baltes sont dotées de vastes parcs naturels, incontournables pour le voyageur : le Gauja National Park, en Lettonie, le Lahema National Park, à l’est de Tallinn ou encore le parc national d’Aukštaitija, au nord de Vilnius, presqu’île de Neringa (Kuršiu Nerija), sur la côte lituanienne, etc.

De nombreuses espèces animales en voie de disparition, voire d’extinction dans le reste de l’Europe, coulent encore des jours heureux dans les pays Baltes : loups, lynx et ours.

Lorsque leur chasse fut interdite dans les années 1990, le nombre de loups passa à 500.

Les derniers grands prédateurs d’Europe ont trouvé ici un véritable paradis qui pourrait jouer un rôle important dans la conservation de leurs espèces.

L’ours brun, victime de son succès auprès des chasseurs venus de l’ouest, a failli disparaître.

Le cerf est l’animal qui abonde le plus en Estonie et il est très souvent observé dans les champs et à la lisière des forêts au petit matin.

L’élan est plus timide et furtif, et bien souvent seules ses traces seront visibles.

Les ratons laveurs et les castors, qui sont des animaux essentiellement nocturnes, seront eux aussi difficilement observables, mais vous aurez souvent l’occasion de voir un arbre qui est passé entre leurs dents !

L’Estonie est aussi l’un des derniers bastions du vison d’Europe, remplacé partout par le vison d’Amérique plus gros et plus agressif.

On ne compte plus qu’une centaine d’individus de cette espèce en Europe, dont une majorité en Estonie et sur les îles de Saaremaa et Hiiumaa.

Financée par le zoo de Tallinn, une grande opération de réintroduction du vison d’Europe a été lancée en 2000 à travers le pays.

Mais l’animal le plus secret d’Estonie, le plus difficilement observable, est l’écureuil volant.

On estime à 200 la population d’écureuils volants concentrée sur l’est du pays et même les scientifiques chargés de les étudier avouent n’en voir qu’un par an en moyenne.

Cet éventail d’espèces de mammifères vient s’ajouter à une population très variée d’amphibiens, de reptiles (notamment dans les tourbières et les marais) et d’oiseaux.

Le phoque par contre, et au grand mécontentement des organisations de défense de la nature, est devenu de nouveau une proie pour les chasseurs en raison de la volonté récente du gouvernement estonien d’accéder à la demande de nombreux habitants des îles, notamment celle de Kihnu.

Depuis 2014, la chasse aux phoques est autorisée, mais très réglementée avec un quota établi pour chaque année.

Malgré ces mesures, l’initiative du gouvernement reste peu claire aux yeux de beaucoup d’Estoniens.

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