Une diversité exceptionnelle.

La Tunisie offre une diversité de paysages exceptionnels.

Cette succession de milieux naturels permet à une grande variété d’espèces animales et végétales de se développer.

LA FAUNE

Les parcs naturels sont relativement riches : on peut y voir des loutres, des gazelles, des porcs-épics, des sangliers, des mangoustes, des renards, des chacals, des tortues, différentes espèces de rapaces, et même des buffles (dans le parc national d’Ichkeul, au sud de Bizerte).

La création d’espaces protégés a permis la réintroduction de l’autruche, du mouflon à manchettes, du serval, de l’oryx et de l’addax.

Au nord, les montagnes de Kroumirie, vertes et boisées, abritent des chats sauvages et des cerfs de Berbérie.

En l’air, on remarque parfois de beaux rapaces migrateurs : les aigles bottés.

Dans le Sud, ce sont les animaux du désert que l’on peut observer.

Mais le désert est composé de milieux assez différents.

Ne comptez donc pas trop rencontrer tous ces animaux au même endroit : le petit fennec avec ses grandes oreilles ; le mouflon à manchettes ; l’effrayante vipère à cornes ; la vipère des sables ; l’aigle royal ; l’oryx, une antilope ; le varan du désert ( voir photo)…

La Tunisie est sur une voie de migration d’importance internationale entre l’Afrique et l’Europe. Certaines régions constituent un véritable paradis pour les ornithologues.

Ainsi, le golfe de Gabès est un magnifique sanctuaire pour les oiseaux.

C’est là que se trouve la plus grande concentration d’oiseaux, comme les flamants roses qui viennent y passer l’hiver.

Les côtes tunisiennes ont été très poissonneuses : sardines, maquereaux, thons, anchois, loups, daurades et soles sont les plus répandus, mais poulpes, mérous, hippocampes, langoustes et même murènes vivent aussi en bon nombre.

Signalons enfin que l’on trouve en Tunisie de beaux coraux, notamment du côté de Tabarka.

LA FLORE

L’olivier, l’arbre roi de la Méditerranée, est très présent en Tunisie, notamment dans la basse steppe et dans le Sahel.

On compte près de 350 000 ha de forêts naturelles, dont les forêts de chênes-lièges qui abritent une flore intéressante comme des orchidées et des fougères sur les montagnes de Kroumirie.

Du côté d’Aïn-Draham, ce sont les chênes zéens qui, au centre, font place à de belles forêts de pins d’Alep, de genévriers de Phénicie et de landes à romarin, bourdonnantes d’abeilles. Orangers, citronniers, amandiers, pistachiers, mandariniers, caroubiers, grenadiers et lauriers composent les paysages des hautes steppes de la Tunisie centrale.

Quant au figuier de Barbarie, il occupe une grande partie du territoire.

La Tunisie ne serait pas ce qu’elle est sans les fleurs qui, partout, la colorent : le jasmin, véritable emblème national, les roses, les mimosas, les bougainvillées, les lys…

La végétation se fait, évidemment, plus rare à mesure que l’on descend vers le sud.

Éparse, elle est alors composée de xérophytes (plantes adaptées à un milieu sec).

Dans les dunes poussent les genêts blancs et, partout où suinte l’eau, les palmiers-dattiers.

Dans les oasis sont cultivés des céréales et de nombreux fruits et légumes : tomates, courges, figues, abricots, piments, oignons…

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