LA FLORE
La végétation présente de nombreux contrastes : des côtes sauvages bordées de pins, des maquis broussailleux, des poches de forêts (chênes-liège), des champs de lavande ou des montagnes arides enluminées de pivoines.
Les amateurs de fleurs sauvages choisiront de partir en avril afin de profiter de l’explosion de couleurs qui se tarit déjà en mai.
Le climat permet la présence d’arbustes : genévrier, bruyère, arbousier, thym et surtout myrtille avec laquelle les Sardes font une liqueur.
Les palmiers sont assez fréquents mais pour la plupart importés, à l’exception des palmiers nains.
LA FAUNE
Côté faune, les terres abritent des sangliers souvent originaires d’Italie afin de pallier leur extinction résultant de la chasse des daims, des mouflons et des petits chevaux sauvages( voir photo) (ces animaux sont en général plus petits que leurs homologues continentaux).
Il n’y a pas de serpents venimeux.
La richesse ornithologique est impressionnante avec plus de 360 espèces dont certaines sont endémiques à l’île (pic épeiche, mésange charbonnière ou geai des chênes).
En hiver, la province d’Oristano et les environs de Cagliari accueillent des flamants roses en transit entre l’Afrique et la Camargue.
On observe également nombre de canards sauvages, hérons ou grues.
Côté « résidents », les aigles royaux et les faucons pèlerins dominent les cieux.
L’île compte trois parcs nationaux, deux parcs régionaux et des réserves naturelles et marines.
Les fonds marins, pour la plupart encore intacts, abondent en coraux, poissons, crustacés (dont la fameuse langouste) et mollusques.
On assiste depuis quelques années au retour du phoque moine tandis que dauphins et petites baleines peuvent être parfois observées en bateau.