LA FLORE
La Colombie-Britannique est particulièrement renommée pour certains arbres comme le sapin de Douglas, l’épicéa de Sitka, la pruche de l’Ouest, l’érable à grandes feuilles (aussi appelé érable de l’Orégon) et le chêne blanc de l’Oregon.
La province est aussi renommée pour ses fleurs notamment les orchidées, mais aussi pour la fleur du cornouiller du Pacifique, aussi appelée cornouiller de Nuttall, (Pacific Dogwood) qui a été choisie comme emblème floral.
Les forêts recouvrent 64 % de la surface de la province.
La région côtière est presque complètement recouverte de forêt, son climat tempéré et humide favorise notamment la croissance du thuya géant, du sapin de Douglas, de la pruche de l’ouest, du sapin gracieux et de l’épicéa de Sitka.
Le climat plus sec du plateau Intérieur est favorable au pin tordu qui est l’essence la plus répandue dans la province.
Le nord de la Colombie-Britannique, au climat plus rude, est recouvert de forêts d’épinettes, de peupliers faux-trembles, de pins et d’arbustes.
Depuis le début des années 2000, la Colombie-Britannique subit une pullulation de la dendroctone du pin ponderosa, un coléoptère dont la larve se nourrit dans et sous l’écorce des pins, notamment le pin ponderosa.
Cette infestation est considérée par les autorités de la province, comme un problème particulièrement important et plusieurs plans d’action ont été mis en œuvre pour lutter contre elle
LA FAUNE
La Colombie-Britannique est particulièrement renommée pour la présence de nombreuses espèces d’animaux sauvages, notamment les oiseaux marins, les saumons et les ours.
Le ministère de l’environnement de la province estime que 1138 espèces de vertébrés y vivent (dont 488 espèces d’oiseaux, 468 espèces de poissons et 142 espèces de mammifères), ainsi qu’entre 50 000 et 70 000 espèces d’invertébrés (dont 35 000 espèces d’insectes).
On dénombre 24 espèces de mammifères qui sont exclusives de la province.
Oiseaux de Colombie-Britannique
Plus de 300 espèces d’oiseaux se reproduisent chaque année en Colombie-Britannique, plus que dans n’importe quelle autre province du Canada.
Et parmi ces espèces, on en dénombre 65 qui ne se reproduisent nulle part ailleurs au Canada.
Pour certaines espèces, la province abrite même la majorité de la population mondiale.
Pour ces raisons, la Colombie-Britannique joue un rôle primordal dans les efforts de sauvegarde des oiseaux du Canada.
La Colombie-Britannique se trouve sur une importante route migratoire, la Pacific Flyway.
Le geai de Steller, une des deux espèces de geais bleus, a été choisi comme emblème aviaire officiel de la Colombie-Britannique.
Principales familles d’oiseaux côtiers observées en Colombie-Britannique :
Poissons de Colombie-Britannique
Un des poissons les plus emblématiques de la province est bien sûr le saumon du Pacifique dont cinq espèces sont indigènes du Canada : le saumon rose, le saumon kéta, le saumon rouge (ou saumon sockeye), le saumon coho (ou saumon argenté) et le saumon quinnat (aussi appelé saumon royal ou saumon chinook].
Il s’agit de poissons anadromes (ils remontent de la mer vers les eaux douces pour frayer).
Les saumons déposent leurs œufs dans des nids creusés dans le gravier des cours d’eau (parfois dans les lacs).
Les jeunes saumons sont très vulnérables, ils ont besoin d’un gravier exempt de limon et bien oxygéné.
L’eau doit être froide, propre et bien oxygénée.
Les saumons du Pacifique meurent dans les jours qui suivent la fraie.
Leurs cadavres redescendent les rivières et en se décomposant ils chargent l’eau de matières nutritives contribuant ainsi au fonctionnement des écosystèmes d’eau douce.
Les saumons constituent aussi une importante source de nourriture pour des oiseaux comme les aigles et les goélands, ainsi que pour des mammifères comme les ours et les loutres.
Mammifères de Colombie-Britannique
L’Ours
L’ours est un animal symbolique de la Colombie-Britannique.
L’ours noir y est très présent, on estime sa population entre 120 000 et 160 000 individus] ; à noter l’existence d’une sous-espèce rare d’ours noir qui est propre à la province : l’ours Kermode (ou « ours esprit ») ( voir photo) au pelage d’une couleur blanc crème et qui a été choisi comme emblème animal de la Colombie-Britannique.
La province abrite également une population d’ours bruns (« grizzlys ») estimée à 14 000 individus, soit près de la moitié de la population canadienne et le quart de la population américaine
Cervidés
Les cervidés sont très présents dans les forêts et les plateaux de la Colombie-Britannique, notamment le cerf à queue noire.
Le renne (ou caribou) et l’élan (ou orignal) sont également présents, essentiellement dans le nord de la province.
L’habitat des caribous occupaient historiquement les deux tiers de la Colombie-Britannique à l’est de la Chaîne Côtière.
On estime leur nombre actuellement entre 16 000 et 18 000 individus et on estime qu’il était de 30 000 à 40 000 au début de la colonisation européenne.
La Colombie-Britannique abrite la quasi-totalité de la population de l’écotype montagnard du caribou.
La plus grande harde de caribous de la province (2000 à 3000 animaux) se trouve sur le plateau Spatsizi dans le nord de la province.
Caprins
La chèvre des montagnes Rocheuses et le mouflon de Dall sont deux animaux typiques de la Colombie-Britannique.
Orques
Les orques (aussi appelées épaulards) sont très présentes sur les côtes de Colombie-Britannique.
On estime leur nombre à plusieurs centaines.
On peut ainsi facilement en observer aux environs de l’île de Vancouver et on en a même vus certaines dans les eaux du port de Vancouver.
Les orques de Colombie-Britannique sont réparties entre trois populations distinctes :
une population résidente vivant en permanence à proximité des côtes,
une population en transit qui peut se déplacer jusqu’en Alaska ou au Mexique,
une population hauturière qui vit essentiellement au large.
La population résidente se nourrit essentiellement de poissons contrairement aux autres populations qui chassent les mammifères marins.
Elle est elle-même divisée en deux collectivités séparées, une qui vit au large du nord de l’île de Vancouver et de la côte continentale de la province, l’autre qui vit au sud de l’île de Vancouver.
La population du sud, moins nombreuse, est la plus en danger.
Elle est notamment très dépendante des ressources en saumons chinook.