Une faune sauvage magnifique.

Véritable paradis naturel pour la faune et la flore avec ses 14 millions d’hectares de forêt tropicale vieille de plus de 130 millions d’années, la Malaisie est la gardienne d’un écosystème et d’une biodiversité uniques au monde.

Au fil de ses nombreux sites naturels et de ses 20 Parcs Nationaux, dont deux sont classés au patrimoine Mondial de l’Unesco,

La Malaisie invite les amoureux de la nature à la découverte d’une vie sauvage fascinante…

A la découverte de la Faune Sauvage de Malaisie

De la jungle aux grottes : le spectacle de la vie sauvage

La randonnée est le meilleur moyen pour partir à la découverte de cette vie sauvage.

Par exemple, le Parc National de Taman Negara, est l’un des plus célèbres, notamment pour sa flore particulièrement riche, parsemée d’orchidées, de fougères bicolores et même de la gigantesque rafflésie, la fleur la plus grande du monde.

Cette immense jungle dissimule une faune incroyablement généreuse comme des éléphants d’Asie, des tigres, des léopards, et des rhinocéros , tout comme dans le Parc National de Belum, dans l’Etat de Perak, où les randonneurs auront peut-être la chance d’observer des espèces rares comme le gibbon à mains blanches, des boas sauvages ou bien encore le tapir de Malaisie.

Pour les adeptes de spéléologie, la Malaisie réserve d’autres surprises dans ses grottes.

Ainsi, le Parc National du Gunung Mulu dans le Sarawak, classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, héberge pas moins de 295 km de grottes explorées et offre un spectacle extraordinaire avec des millions de salanganes et de chauves-souris.

La croisière fluviale est une autre expérience propice à l’observation de la vie sauvage.

On rencontre des rivières navigables aux quatre coins de la Malaisie ainsi que dans les mangroves le long des côtes.

En malais, rivière se dit « sungai ». La Sungai Kinabatangan à Sabah est l’une des rivières les plus longues de Bornéo.

Elle permet l’observation d’espèces telles que le nasique, le Gibbon de Bornéo, le semnopithèque rubicond, l’orang-outan, l’éléphant de Bornéo et d’autres espèces vivant dans les marécages comme la cigogne de Storm ou le chat à tête plate.

Un spectacle magique au fil de l’eau, avec pour seul bruit, celui du silence de la nature.

Près de 11 000 orangs-outans vivent aujourd’hui dans les forêts du Sabah et du Sarawak à Bornéo.

L’orang-outan, ou « hommes des contrés sauvages », est la seule espèce de grands singes vivants hors du continent africain.

Les populations locales vénéraient cette créature impressionnante avec une envergure de bras de 2,25 mètres dont la légende assure qu’ils leur permettaient de se déplacer d’arbres en arbres d’un bout à l’autre de Bornéo sans jamais toucher le sol.

A la rencontre des orangs-outans et des nasiques

Il existe très peu de réserves d’orangs-outans, Bornéo est l’un des rares lieux dans monde où vous aurez la chance de voir des orangs-outans en liberté ou semi-liberté.

Au Sabah, le centre de Sepilok est l’un des sanctuaires les plus célèbres, il abrite environ 80 orangs-outans qui vivent librement dans la réserve.

Il existe également un second centre dans le Sarawak, celui de Semenggoh, près de Kuching.

Ces centres de réhabilitation ont pour vocation de secourir les orangs-outans orphelins de la région et de les former pour survivre à l’état sauvage dans la jungle de Bornéo.

La visite de ces réserves est l’occasion d’approcher de près les orangs-outangs, notamment à l’heure de leur repas.

Hors des réserves, les plus chanceux peuvent aussi les croiser en toute liberté au cours d’une randonnée dans la jungle !

Après l’orang-outan, l’animal le plus connu de Malaisie est assurément le singe nasique ( voir photo). Le mâle au ventre rebondi arbore un énorme nez mou et plat tandis que sa compagne est plus petite avec un nez retroussé.

Espèce endémique, vivant uniquement dans les forêts de Bornéo, le nasique s’observe dans les mangroves et les marécages où il vit.

S’il existe des colonies au Sarawak, dans le Bako National Park, l’autre endroit pour les voir est certainement la réserve de Labuk Bay, haut lieu de sauvegarde des nasiques à proximité du sanctuaire des orangs-outans de Sepilok.

Le paradis des oiseaux

La péninsule malaise abrite les plus belles espèces d’oiseaux du monde.

Le voyage ornithologique peut débuter par le Bird Park de Kuala Lumpur.

Une volière grandeur nature, hébergeant plus de 2000 oiseaux.

Sur l’archipel de Langkawi, signifiant « aigle fort » en référence à la littérature malaise qui affirmait que l’île était l’une des retraites de l’oiseau mythologique Garuda, on peut nourrir les aigles.

Dans l’État de Perak, le Parc National de Belum, situé le long de la frontière thaïlandaise, est un véritable jardin d’Eden propice à l’observation des oiseaux.

Belum abrite plus de 270 espèces d’oiseaux dont le fameux Calao Bicorne

Le parc est classé comme ZICO,

Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux, par l’ONG Birdlife International.

Au coeur de la péninsule, les 350 espèces d’oiseaux qui habitent le fameux Taman Negara, placent le parc parmi les cinq premiers sites ornithologiques de toute l’Asie.

Une balade autour des arbres fruitiers permet de découvrir un ballet de voltiges d’une diversité incroyable de bulbul, des eurylaimes, des roulou couronnés, des Loriots ou des Ioras.

A la découverte de la Faune Sauvage de Malaisie suite.

Les sous-bois de l’impénétrable jungle du parc attirent une variété impressionnante d’akalats, de brèves et l’Eupète
à longue queue parsemant de couleur cette verdure imposante.

Par la fraîcheur de sa température due à l’altitude, de nombreux oiseaux ont élu domicile dans la forêt de Fraser’s Hill.
Toutes sortes d’espèces abondent dans cet environnement verdoyant telles que le Minivet mandarin, la Sittelle veloutée ou bien encore Arrenga siffleur habillé de son beau plumage aux nuances bleu-violet.

Sur la partie insulaire de la Malaisie, de nombreuses espèces migrantes d’Asie du Nord sont venues trouver refuge dans le Sanctuaire pour Oiseaux de Kota Kinabalu à Bornéo.
Quant au Parc de Kota Kinabalu, classé au Patrimoine de l’Humanité, il est le repère d’espèces endémiques comme le bouscarle de Kinabalu que les marcheurs peuvent observer lors de randonnées autour du Mont Kinabalu.

Source : Office du Tourisme de Malaisie

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