Beaucoup de diversité mais hélas beaucoup de problèmes environnementaux.

Flore Haiti :

Haiti est un pays presque entièrement déboisé.

Les nombreux arbres forestiers qui formaient sa flore durant la colonie et ce, jusqu’à la première moitié du 20ème siècle ont presque toutes disparu ou localisé uniquement dans des endroits préservés formant des parcs nationaux où l’on peut recenser quelques 5000 de ces espèces et dans les hauteurs dépourvues presque d’agglomérations.

Cette déforestation systématique provoque d’énormes problèmes associés à l’érosion du sol et menace chaque jour les principales sources d’alimentation et d’eau potable.

Il reste pourtant quelques arbres fruitiers dans des plantations privées ou des zones non habitées.

Pour les paysans, ces arbres représentent une source d’alimentation et de revenu non-négligeable.

Faune Haiti :

La faune d’Haïti est encore très riche malgré le déboisement.

Elle comprend plus de 2500 espèces marines, aquatiques et terrestres.

Ces dernières se rencontrent généralement dans les parcs nationaux qui leur offrent un excellent gite.

Par exemple, au Parc national de Macaya on a pu recenser plus de 11 espèces de papillons, 57 d’escargots, 28 d’amphibiens, 34 de reptiles, 65 d’oiseaux et 19 de chauve-souris.

La mer entourant le pays débordent de poissons et autres animaux marins.

Quand on avance vers la haute mer, la diversité des espèces marines devient plus patente.

Certains des étangs regorgent de poissons et autre animaux aquatiques.

Dans l’Étang de Miragôane, par exemple, “13 espèces de poissons inventoriées”, dont “8 ne se trouvent que dans ce point d’eau et nulle part ailleurs sur la planète”.

Le Lac Azuéi quant à lui comprend 14 espèces dont trois introduites [le Tilapia du Mozambique (Oreochromis mossambicus), La carpe commune (Cyprianus carpio) et le Nile tilapia (Oreochromis niloticus)].

Faune et flore Saint-Domingue

Faune

Certains animaux n’ont pas vraiment changé depuis dix millions d’années, à savoir le crocodile, l’iguane, le boa et le gecko.

Vous aurez moins de chance en revanche de voir le solenodo et le hutia, deux espèces locales de rongeurs nocturnes.

Chèvres, chiens et chevaux, importés d’Europe, l’emportent toutefois largement sur les mammifères indigènes.

Certains lagons abritent de grandes tortues d’eau douce.

La baleine à bosse, qui migre chaque année de l’Atlantique nord aux Caraïbes, se reproduit dans deux sites au large des côtes dominicaines : Bahía de Samaná, à l’est, et Banco de la Plata, à 100 km au nord de Puerto Plata.

Si un lamantin se dirige vers vous alors que vous nagez, sachez que cet animal insolite ressemblant à un énorme cigare (il peut peser jusqu’à 600 kg), n’est poussé que par son naturel curieux.

Deux des quatre espèces de lamantin, le caraïbe et l’antillais, vivent dans les eaux dominicaines.

Quant aux tortues marines, quatre sur les huit espèces existant dans le monde vivent près des rivages de l’île.

Flore

Du désert à la forêt subtropicale et aux forêts d’altitude, l’île compte une vingtaine d’écosystèmes différents.

Le plus répandu, la forêt subtropicale, se reconnaît au palmier royal, peu élevé, au tronc épais et à l’imposante frondaison.

L’anacardier, le palmier jaguar et l’acajou sont également des essences courantes.

Dans le sud-ouest, cactées, agaves et massifs d’arbustes épineux abondent.

C’est notamment le cas dans ce désert sous les tropiques qu’est le Parque Nacional Jaragua, la plus grande zone protégée du pays.

Sur la côte, la mangrove rouge, plus luxuriante que la blanche, tord les longues racines noires de ses palétuviers dans des eaux que la pénombre rend peu rassurantes.

Problèmes environnementaux

La croissance rapide de la population et le tourisme ont des répercussions majeures sur l’environnement.

La consommation d’eau, la détérioration des écosystèmes marins et, surtout, la déforestation constituent de graves problèmes.

Malgré les efforts de l’État pour préserver des secteurs côtiers et interdire l’exploitation forestière commerciale, les parcs et réserves manquent toujours de fonds.

L’abattage illégal du bois et l’empiètement des exploitations agricoles perdurent, surtout dans la Cordillera Central.

Le pays aurait perdu 60% de ses forêts au cours des 80 dernières années.

L’un des problèmes les plus épineux concerne la montée des eaux du Lago Enriquillo.

De 2004 à 2014, des milliers d’hectares, jusque-là occupés par des exploitations bovines et des plantations de bananes et de manioc, ont été submergés, entraînant l’évacuation de toute une ville menacée d’engloutissement.

Au grand dam de nombreux habitants et militants écologistes, le ministère de l’Environnement a commencé à défricher, en 2013, la Reserva Biológica Loma Charco Azul afin de remplacer les terres agricoles perdues.

Cette même année, le lac a commencé à s’assécher, phénomène qui perdure aujourd’hui.

Si les scientifiques ne comprennent pas totalement la cause de ce changement, l’une des conséquences est la fermeture au public, pour une durée indéterminée, de l’Isla Cabritos, une île et un parc national entourés par le lac.

Les stations balnéaires et les villages côtiers ont un impact considérable sur la mer, qui constitue leur principal moyen de subsistance.

La pollution, les infiltrations et autres conséquences du développement massif ont détruit bon nombre de récifs.

Ceux qui subsistent sont endommagés par la surpêche et les négligences humaines.

Parmi les vertébrés, on compte plusieurs espèces menacées, dont le lamantin des Antilles, le crocodile américain, l’iguane-rhinocéros ( voir photo), l’iguane de Ricord ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux, de tortues et de batraciens.

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