Cela permettrait de donner de la fraîcheur à l'animal.

UNE NOUVELLE HYPOTHESE

Bien que plusieurs hypothèses aient été émises quant à son utilité, le pelage rayé du zèbre suscite encore la curiosité des chercheurs.

Une nouvelle étude montre qu’elle permettrait à l’animal de se tenir au frais.

Les chercheurs ont établi une charte des différents pelages des zèbres selon leur région de provenance.

Souvent considérées comme un moyen de repousser les mouches piquantes ou de tromper les prédateurs, les rayures du zèbre ont fait l’objet de nombreuses études ces dernières années.

Des chercheurs de l’université de Californie ont récemment découvert une nouvelle vertu à cette robe particulière.

Elle permettrait de garder l’animal au frais.

En observant le pelage de zèbres provenant de 16 régions africaines, les scientifiques ont remarqué des différences notables entre les spécimens.

« Certains avaient des rayures bien définies sur tout le corps alors que d’autres en étaient dépourvus sur les pattes.
Nous avons aussi observé que leur teinte variait selon la provenance de l’animal », expliquent les chercheurs dans leur étude publiée dans le journal Royal Society Open Science.

De façon générale, les chercheurs ont remarqué que les zèbres provenant des régions les plus chaudes avaient plus de rayures de teinte très foncée que ceux du sud de l’Afrique où il fait plus froid.

Puisqu’en été il vaut mieux se vêtir de couleurs claires pour éviter de souffrir de la chaleur, on aurait plutôt tendance à penser que le phénomène inverse se produit.

Les chercheurs ont une hypothèse à ce sujet.

« Les rayures noires attirent plus de chaleur que les rayures blanches et ce contraste permettrait de créer un effet de fraîcheur », avancent les chercheurs.

Pour l’instant, aucune étude prouvant l’existence de ce processus de thermorégulation n’a été publiée.

En revanche, des observations effectuées à l’aide d’un thermomètre digital à infrarouge ont démontré que la température de la peau des zèbres était plus basse que celle des herbivores similaires les entourant (29,2 °C contre 32,5 °C).

Voilà qui plaide pour la pertinence de cette hypothèse.

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