Si les JO acceptaient les animaux, l’homme ne remporterait rien… ou presque
Les Jeux Olympiques sont l’occasion pour les athlètes de montrer l’étendue de leurs techniques et de leur puissance physique.
Si leurs performances nous impressionnent, elles sont bien souvent dérisoires face à ce que les animaux sont capables de faire.
Les animaux seraient de bien meilleurs athlètes que nous dans les sports purement physiques.
Voilà ce que L’Internaute dévoile dans sa catégorie « Sciences » et qui nous permet de nous souvenirs que nous sommes pas toujours les meilleurs.
Loin de là.
Le sprint
Sur les courtes distances, les animaux nous laissent loin derrière.
Par exemple, l’autruche court sans problème à 70 km/h.
Mais elle possède des pattes d’environ 1,60 mètre en moyenne, d’où l’avantage de vitesse.
Cependant l’homme est également battu par plus petit que lui : un lapin chasse la carotte à 38 km/h et son cousin le lièvre fonce à 75 km/h !
Mais le recordman du sprint, c’est le guépard et ses 110 km/h.
S’il ne peut maintenir cette vitesse que sur 400 mètres maximum, soit moins de 20 secondes, cela reste largement suffisant pour remporter les médailles sur 100, 200 et 400 mètres.
Le champion olympique Usain Bolt se déplace à 36,8 km/h sur 100 mètres en avalant la distance en seulement 9,58 secondes et parcourt 200 mètres en 19,19 secondes.
Le guépard lui finira la première épreuve en 3,27 secondes et la deuxième en à peine 7 secondes…et passera les 12 restantes à attendre les retardataires aux 400 mètres.
La course d’endurance
Le demi-fond concerne l’ensemble des courses d’athlétisme comprises entre le sprint et le fond (de 800 m a 3 000 m).
Seuls le 800 m et le 1 500 m sont au programme des Jeux olympiques.
Le marocain Hicham El Guerrouj a parcouru les 1 500 en 3 minutes et 26 secondes en 1998, soit à une vitesse d’environ 26 km/h.
L’antilope pronghorn approche les 90 km/h en vitesse de pointe et peut maintenir 48 km/h pendant une bonne quinzaine de minutes.
Pour l’anecdote, un cheval d’endurance peut couvrir les 42,195 kilomètres d’un marathon en moins d’une heure et 20 minutes, presque deux fois moins que le champion Kenyan Patrick Makau (2 heures 3 minutes et 38 secondes).
Mais cette épreuve n’est qu’à taille humaine car si elle était plus longue, ce serait le chameau le grand vainqueur.
Même s’il ne court qu’à 30km/h sur les longues distances, il est tout de même capable de parcourir 170 kilomètres d’une traite en pleine chaleur, et de recommencer le lendemain.
De plus, il peut ne manger que de 2 kilos d’herbe pendant trois semaines et ne pas boire pendant une semaine.
Saut en hauteur
A ce jeu là, l’homme est tout simplement hors-concours.
Le cubain Javier Sotomayor détient le record mondial depuis les Championnats du Monde de Stuggart en 1993.
l avait sauté 2,40 mètres.
Pas si bon que ça en réalité.
Le meilleur des animaux est sans conteste le puma qui peut atteindre 4 à 5 m de haut sans élan, quand l’homme ne dépasse pas les 1,62 mètres dans les mêmes conditions.
Et encore, le puma n’est pas le seul à surpasser l’homme : tigre, lion, bouquetin et antilopes bondissent à plus de 3 m 50.
Et une fois de plus, les plus petits que nous nous battent avec la gerboise, qui du haut de ses 15 centimètres atteint aisément les 2,5 mètres.
Pourtant, ramener à la taille de l’animal, la palme reviendrait à la puce qui est capable de bondir à 34 cm de haut alors qu’elle ne mesure que 8 mm maximum.
En comparaison, l’homme devrait être capable de sauter deux Tours Eiffel empilées !
Saut en longueur
Nous sommes plutôt bons avec notre record du monde à 8,95 mètres de long grâce au sauteur américain Mike Powell, qui réalise cet exploit en 1991 aux Championnats du Monde de Tokyo.
Mais ce n’est pas assez pour l’or.
Si l’on exclut les oiseaux, devant nous se trouvent encore et toujours les pumas (12 mètres), puis les les kangourous (13 mètres) ainsi que les antilopes springbok et les panthères des neiges qui peuvent survoler 15 mètres sans toucher le sol.
Pour finir, rappelons qu’à échelle humaine, la grenouille australienne, qui saute 4 à 5 m en réalité, ferait des bonds de 178 mètres sans problème.
Epreuve suivante s’il vous plaît…
La nage
Dans l’eau, les performances humaines, là encore, sont loin derrière celles des animaux.
Le brésilien César Cielo a atteint les 8,6 km/h sur 50 mètres en 2009 tandis que la traversée de la Manche (64 km) ne se fait qu’à 3,4 km/h de moyenne.
Soyons mesquins et ne prenons en compte que les performances de mammifères marins, histoire de ne pas avoir de complexes vis-à-vis du voilier et ses pointes de vitesse à 110 km/h ou du requin mako qui file à 74 km/h.
Côté mammifère donc, l’orque est le le plus rapide sous l’eau avec 64 km/h sur de courtes distances (mais tout de même plus que 50 mètres) et 55 km/h sur les longues.
Car même la tortue luth va plus vite que nous avec ses 36 km/h.
Et cet animal est connu pour prendre son temps.
Haltérophilie
Soyons clair, au concours de celui capable de soulever le plus, nous ne faisons pas le poids face à l’éléphant : il est capable de soulever 300 kg avec sa trompe.
En outre, le pachyderme peut aussi porter sur son dos jusqu’à 25 % de son poids.
Or, il pèse en général environ 5 tonnes ce qui amène le chargement total à environ 1300 kilos.
Techniquement, le gorille nous surpasse également car avec ses 300 kilos de muscles bruts, il devrait être capable de soulever une tonne.
Mais trichons une nouvelle fois.
Le meilleur haltérophile, l’iranien Hossein Reza Zadeh, peut soulever 263 kg soit presque 1,4 fois son poids.
Donc si l’on compare avec l’éléphant, nous gagnons (qui devrait alors porter 7 tonnes).
De même avec le gorille, pour qui le record précédemment énoncé n’est qu’une supposition technique et est donc non prouvée.
Seulement, à ce jeu là il faut dire que la fourmi peut soulever cinquante fois son poids (ce qui équivaudrait à 3,85 tonnes pour l’homme) et le hanneton est capable de porter 400 fois son poids (un petit 30,8 tonnes pour l’homme).
Même en trichant, nous perdons encore !
Les épreuves multiples, seules chances de médailles pour l’homme
Les humains ont un unique atout sur le règne animal en ce qui concerne les performances physiques.
Selon le Pr Sharp, auteur de l’étude publiée samedi dans la revue britannique Veterinary Record.
Les humains sont doués dans plusieurs disciplines différentes en même temps tandis que les animaux n’excelle que dans maximum deux domaines. »
Nous sommes bons en terme de polyvalence: on peut sprinter, courir sur de longues distances, sauter, nager et soulever des poids », indique ce spécialiste en médecine sportive de l’université londonienne Brunel University.
C’est donc à l’épreuve de pentathlon moderne que l’espèce humaine pourrait s’en sortir mieux que les animaux.