Une diversité qui a été hélas bien été décimée par quinze ans de guerre civile, cependant des efforts sont entrepris désormais afin de donner un nouveau souffle à la biodiversité.

Dans le Sud, le Mozambique possède de vastes plaines côtières qui s’étendent sur 100 à 200 km, ce qui rend la région vulnérable aux crues saisonnières.

Dans le Nord, cette plaine s’étrécit tandis que le terrain s’élève, formant des montagnes et des plateaux dans les zones frontalières avec le Zimbabwe, la Zambie et le Malawi.

Dans le Centre, les traits géographiques prédominants sont la vallée du Zambèze et ses vastes plaines deltaïques.

Dans nombre de secteurs du Nord, notamment dans les provinces de Nampula et de Niassa, d’imposants affleurements granitiques, ou inselbergs, dominent le paysage.

La Faune

Animaux sauvages

Si plus de 200 espèces de mammifères peuplent l’arrière-pays mozambicain, il n’est pas forcément facile de les observer en raison de sa difficulté d’accès, de la densité de la végétation et de la nervosité des animaux.

Par ailleurs, le Mozambique ne devrait pas être considéré comme une destination de type “Big Five” (lion, léopard, éléphant ( voir photo), rhinocéros et buffle d’Afrique mais aussi des singes ).

Des efforts sont accomplis pour re dynamiser divers parcs et réserves, dont le parc national de Gorongosa, qui offre la faune la plus accessible du Mozambique.

Oiseaux

Sur les quelque 900 espèces ailées identifiées en Afrique australe, près de 600 l’ont été au Mozambique.

Parmi celles-ci figurent de nombreuses variétés aquatiques, que l’on trouve essentiellement dans les zones humides du Sud.

Sur la seule île d’Inhaca, 300 espèces ont été recensées.

Parmi les spécimens les plus rares (dont la plupart résident dans des habitats montagneux isolés comme le massif de Chimanimani, le mont Gorongosa ou le mont Namuli), citons la modulatrice grivelée, l’apalis de chirinda, le rouge-gorge de Swynnerton, le tisserin à tête et le loriot à tête verte.

Vie marine

Les eaux littorales recèlent diverses variétés de dauphins (dauphin à long bec, grand dauphin de l’océan Indien, dauphin à bosse de l’Indo-Pacifique, dauphin bleu et blanc) et de tortues (Caouanne, luth, verte, imbriquée et olivâtre).

La côte sert également de zone de reproduction hivernale à la baleine à bosse, essentiellement entre Ponta d’Ouro et Inhambane. Entre juillet et octobre, il n’est pas rare d’apercevoir des baleines vers le Nord, au large de Pemba.

Par ailleurs, des dugongs ont été aperçus aux environs de la baie d’Inhambane, d’Angoche, de l’île de Mozambique, de Nacala, ainsi que des archipels des Quirimbas et de Bazaruto.

La Flore

Près de 6 000 espèces végétales ont été recensées ici, dont 250 serait propres au Mozambique.

Le centre de diversité végétale de Maputaland, à cheval sur la frontière mozambico-sud-africaine, au sud de Maputo, a été classé site d’importance botanique globale.

Le massif de Chimanimani est également remarquable, avec au moins 45 variétés endémiques.

Parmi les autres zones montagneuses d’importance figurent le mont Namuli, le massif de Gorongosa, le mont Chiperone (ouest de la province de Zambézie) et le mont Mabu.

Parcs nationaux et réserves naturelles

Le Mozambique compte six parcs nationaux : Gorongosa, Zinave, Banhine et Limpopo, dans les terres ; le parc national de Bazaruto, au large ; et le parc national des Quirimbas, à cheval sur la côte et l’arrière-pays, dans la province de Cabo Delgado.

Quant aux parcs de Zinave et de Banhine, ils ne disposent pas d’infrastructures touristiques.

Parmi les réserves naturelles, citons celle de Niassa, Marromeu, Pomene, Maputo et Gilé.

La réserve nationale de Chimanimani possède un réseau de camps rustiques pour les randonneurs.

Défis environnementaux

Inondations massives, destruction des récoltes par les éléphants, pillage des ressources naturelles (bois, poisson, etc.) par des exploitants peu scrupuleux…

La liste des défis environnementaux qui attendent le Mozambique a des accents de roman d’aventures.

Fort heureusement, grâce à un intérêt international croissant, de grands progrès ont été accomplis en vue de préserver ces écosystèmes.

Parmi les initiatives notables, citons la création du parc national des Quirimbas, l’extension du parc national de Bazaruto, ainsi que les efforts constants pour instaurer une nouvelle zone marine protégée autour des îles Primeiras et Segundas.

 

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