Apparemment il y a un réseau agissant sur les réseaux sociaux qui pratique ce commerce ignoble.

Des masques en peau de chat, un tapis de bain en peau de rottweiler ou encore des fœtus d’animaux dans des bocaux…

Cela passerait pour un sinistre canular, s’ils n’étaient pas le fruit des révélations de Vakita, le média en ligne.lancé par le journaliste Hugo Clément.

« Quelque chose de fou, quelque chose de sale »

Rendue publique ce 17 janvier 2022, l’enquête révèle l’existence d’un trafic morbide de cadavres d’animaux de compagnie et de ferme dans le but d’en faire des trophées…

Dans la vidéo mise en ligne par le média, un membre de l’association Extrême Sauvetage raconte les détails glaçants de son infiltration au sein d’un groupe intitulé « MC Osteo 

». L’homme, visiblement bouleversé par ce dont il a été le témoin, décrit « une horreur absolue, quelque chose de fou, quelque chose de sale ».

« Nous avons (…) découvert tout un réseau qui récupère les animaux morts censés être envoyés à l’équarrissage pour se faire incinérer, explique William Thorp, journaliste et auteur de l’enquête.

 Or, ils vont en réalité servir des personnes qui vont les revendre sur les réseaux sociaux.

C’est là qu’on voit des animaux disséqués, des squelettes de chiens, des masques de chats… »

Plus de 500 animaux concernés par ce trafic

Si Vakita se limite à publier « les vidéos les plus montrables », les images n’en demeurent pas moins épouvantables.

« La vidéo du cane corso est horrible car on entend les bruits, détaille le journaliste. 

On voit la personne briser la tête, c’est très violent.

C’est vraiment triste quand on sait que ces animaux appartenaient à des gens… »

Selon Vakita, « plus de 500 animaux animaux domestiques et de ferme » seraient concernés par ce trafic.

La fondatrice du groupe MC Ostéo, rencontrée par le média en ligne, assume une « passion qui n’est pas commune » et va jusqu’à détailler ses prix « dérisoires » : un crâne de chat à 30 euros, un squelette à 80 euros ou un masque de félin à 40 euros.

Des animaux exotiques ou un bébé kangourou faisaient également partie de sa collection.

Si les protagonistes de ce circuit parallèle semblent jusque-là profiter d’un flou juridique, la fondatrice du groupe seraient actuellement sous le coup d’une enquête pour travail dissimulé.

Tromperie à l’égard des maîtres

La Fondation 30 Millions d’Amis s’insurge de l’existence d’un tel trafic d’animaux morts et contre la tromperie à l’égard des maîtres de ces chiens et ces chats qui pensaient  à tort  voir leur ami partir en paix…

Pour mémoire, en 2006, la Fondation 30 Millions d’Amis était parvenue à faire interdire la vente de fourrure de chiens et de chats en Europe, puis en Suisse

 

 

 

 

Source : 30 Millions d’amis après les révélations de Vakita

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