Une belle diversité.

Richesse sous marine

La faune sous-marine est extraordinaire en variétés et en couleurs : thons, barracudas, mérous, murènes, loches, napoléons, raies manta, carangues, tazars ou  » king fish « , sans parler des milliers de poissons de coraux (poisson clowns, balistes, perroquets verts), etc…

Baliste

Les variétés de requins sont nombreuses (requins bleus, requins baleines, requins nourrices, requins marteaux et requins tigres), mais ils se cantonnent généralement en haute mer, ou dans le détroit de Bab El-Mandeb, dont la réputation d’être l’un des coins les plus poissonneux du monde n’est plus à faire. 

La chasse sous-marine est interdite.

La pêche est réglementée par l’instauration d’un permis de pêche.

Enfin, la capture des tortues et des œufs de tortues ainsi que la collecte des coquillages et des coraux sont interdites.

Faune et flore

La faune terrestre à Djibouti présente de beaux spécimens.

Vautours et aigles de mer, hérons, ibis et pélicans, flamants roses, outardes communes, autruches devenues rares, antilopes, gazelles.

Si le Koudou est en voie de disparition, et si l’oryx se fait rare, les arcouboudo (oréotrague) qui semblent marcher sur la pointe des pieds, les dig-digs, antilopes naines, sont encore très répandus.

On trouve aussi carnassiers et fauves, le fennec, le chacal, le chat sauvage, la hyène, le guépard, la panthère.

Et il faut encore citer le phacochère, les singes divers, ( babouin en photo) les varans (lézards géants), les écureuils de sables etc…

´Le Day et le massif des Mablas abritent les deux seules forêts du pays présentant une couverture végétale permanente.

Plusieurs régions sont particulièrement arides et dénudées : les alentours du lac salé Assal, la plaine argileuse du Grand Bara, et de très nombreux plateaux rocailleux.

Dans d’autres régions (sud du Grand Bara, plateau du Day), de hautes graminées forment quelques prairies qui sont un excellent lieu de pâturage à l’époque des pluies.

Les zones les plus favorisées sont les rives des oueds tapissées d’épineux, d’acacias, de tamaris et de jujubiers.

Mablas

Les îles Musha et Maskali, et certains points de la côte, sont peuplées de palétuviers.

Mangrove sur l’ile Musha 

On trouve des palmiers-doums dans la partie ouest de la plaine du Hanlé, au pied des Gamarré, sur le pourtour de la plaine de Gagadé.

La végétation devient plus abondante avec l’altitude.

C’est ainsi que le plateau du Day et son prolongement jusqu’à la crête du Goda sont occupés par une forêt séculaire de genévriers, ficus, mimosées, oliviers sauvages, buis, dragonniers etc…

Genévriers du Day 

Lac Assal

Le lac Assal est en effet une curiosité naturelle d’une grande beauté, dans un cadre de volcans et de laves noires, à 153 m au-dessous du niveau de la mer, bordé de banquises de sel et de gypse d’une éblouissante blancheur.

Tout près du lac s’élèvent plusieurs volcans, dont le plus récent, l’Ardoukoba, date seulement de novembre 1978, dans un paysage d’apocalypse absolument fantastique.

Enfin, à quelques kilomètres de là, la vaste baie du Goubet-Al-Kharab, encerclée de falaises verticales, communique avec la mer par une passe étroite.

C’est le fond du golfe de Tadjoura, dit  » gouffre des démons ».

Le Goubet Al-Kharab

Magnifique pièce d’eau bleu sombre aux allures lacustres, le Goubet-Al-Kharab est l’extrême pointe du golfe de Tadjourah, qui vient mourir non loin du lac Assal et de la Zone volcanique de l’Adoukoba dans un impressionnant décor de montagnes arides. 

Accessible par la piste ou en bateau, le Goubet a toujours pâti d’une réputation maléfique.

La légende veut en effet qu’en des temps reculés il y ait eu en cet emplacement, que l’on appelle maintenant  » le gouffre des démons » une « grande montagne couronnée de feu » qui aurait disparu sous l’invasion des eaux dans une confusion indescriptible.

Depuis, les abîmes du Goubet seraient fréquentées par des démons qui tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s’aventurer sur ses eaux.

Lac Abbé

Un paysage d’un monde fantastique avec ses centaines de cheminées calcaires, en forme d’aiguilles, de quelques mètres à plus de cinquante mètre de hauteur ; ici et là des sources permanentes d’eau chaude dont certaines bouillonnent.

De certaines d’entre elles s’échappent de nombreuses fumerolles aux senteurs de soufre qui ont donné son nom au lac (Abbé signifie pourri).

Les seuls habitants des lieux sont ces milliers de flamants roses, ibis et pélicans qui hantent les parages du lac, tandis que des nomades viennent épisodiquement y faire paître leurs troupeaux, parmi les seuls roseaux du territoire, si loin de toute civilisation.

 

Commentaire (1)

  1. Répondre
    Ayanleh says:

    la faune de Djibouti

Poster un commentaire