Ces prévisions contraires à celles du Giec supputent que cela pourrait refroidir le climat Européen.

Il y a 95 % de chances pour que le courant océanique qui régule le climat en Europe s’effondre entre 2025 et 2095

Le plus important courant océanique qui influence le climat mondial, et en particulier celui de l’Europe, pourrait s’arrêter d’ici 2060 si les émissions actuelles de gaz à effet de serre persistent.

Alors qu’une partie du monde se réchaufferait encore plus, l’Europe se refroidirait. Telle est la conclusion étonnante de l’université de Copenhague, qui contredit complètement le dernier rapport du Giec.

C’est un nouveau rapport choc qui vient d’être publié par l’université de Copenhague dans le journal Nature Communications ce mardi 25 juillet.

L’un des courants qui régit le fonctionnement de l’océan atlantique pourrait s’effondrer dès le milieu du siècle, soit bien plus tôt que prévu, entraînant des conséquences climatiques radicalement différentes de ce qui était envisagé jusqu’à maintenant.

Cette université, considérée comme la meilleure des pays scandinaves, jouit d’une réputation prestigieuse en ce qui concerne la recherche scientifique.

Et pourtant, les conclusions de son étude vont complètement à l’inverse de ce que prévoient les derniers rapports du 

Jusqu’à maintenant, toutes les études envisageaient un climat de plus en plus chaud en Europe, la région du monde qui se réchauffe actuellement le plus vite après les pôles.

Mais l’institut Niels Bohr de l’université envisage désormais la possibilité d’un continent européen plus froid dans quelques dizaines d’années, et cela en raison de la modification des courants océaniques de l’Atlantique.

Le courant qui régule le climat européen pourrait s’effondrer dans un futur très proche

Selon les chercheurs, la circulation des courants océaniques de l’Atlantique nord, qui influence les masses d’air chauds et froids dans la zone, va carrément s’arrêter si nos émissions de gaz à effet de serre continuent au même rythme.

L’équipe a utilisé des outils statistiques et des relevés de températures sur les 150 dernières années pour comprendre l’évolution de l’Amoc, la circulation méridienne de retournement atlantique : selon eux, il y a 95 % de chances pour que celle-ci s’effondre entre 2025 et 2095, avec une probabilité encore plus forte dans 34 ans, soit en 2057.

Ce courant est ce que les spécialistes météo appelle une boucle de circulation, ou boucle thermohaline, qui brasse les eaux et disperse la chaleur dans chaque hémisphère du Globe.

Il joue donc un rôle fondamental dans le fonctionnement du climat.

Son bouleversement, ou pire son effondrement, modifierait complètement notre climat, au niveau des températures comme des précipitations.

Des Tropiques bouillants et une Europe plus froide ?

Concrètement, cela voudrait dire que la majorité de la planète va continuer à se réchauffer encore plus fort, en particulier les Tropiques qui subiront dans ce cas des températures extrêmes.

Mais l’inverse se produirait en Europe : comme le courant circule dans l’Atlantique, proche de notre continent, il réchauffe l’Europe.

Son absence dans le Pacifique explique notamment pourquoi l’Alaska est par exemple un pays beaucoup plus froid que ceux de la Scandinavie aux mêmes latitudes.

Si ce courant s’arrête, cela plongerait donc une partie de l’Europe dans un froid glacial.

Un phénomène difficile à imaginer dans le contexte actuel du réchauffement climatique flagrant en Europe.

Parmi les autres conséquences envisagées, la hausse subite du niveau de la mer, qui engloutirait des zones comme la côte est des États-Unis.  

Les conclusions de l’université de Copenhague contredisent donc celles du Giec sur l’évolution du courant Amoc : le Giec ne juge pas possible un effondrement du courant d’ici la fin du siècle, et encore moins, un refroidissement de l’Europe.

L’évolution du courant et celle des températures de surface des océans n’est réellement étudiée que depuis une quinzaine d’années.

Toutes les recherches effectuées sur le sujet comportent donc encore de nombreux points d’interrogations.





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