Les chevaux étaient apparus sur le continent Américain avant d’y disparaître pendant des millénaires et ont étés domestiques il y a environ 3500 ans avant JC au Kazakhstan. On signale encore que la SPA a été créé en 1845 pour protéger les chevaux des abus physiques.

De sa domestication à l’époque contemporaine, voici les temps forts de l’histoire de cet animal majestueux.

30 000 ans av. J.-C. environ

Durant le paléolithique, les chevaux sont déjà présents en Europe et en contact avec l’homme, comme l’attestent les peintures rupestres découvertes dans la grotte Chauvet en Ardèche.

Ce sont encore des bêtes sauvages : à cette époque, les chevaux sont considérés comme une source de viande, de peau et d’autres matériaux et sont chassés par les hommes.

8000 ans av. J.-C. environ

Probablement victimes d’un changement climatique qui a changé la steppe des plaines en toundra, et peut-être surchassés par l’homme, les chevaux disparaissent du continent américain alors qu’ils subsistent en Asie et en Europe.

Leurs populations connaissent toutefois un net déclin à cette période.

3500 ans av. J.-C.

S’il se peut que la domestication du cheval soit plus ancienne, sa première preuve archéologique remonte à 3500 ans av. J.-C., dans les steppes du Kazakhstan.

On a trouvé des traces de mors sur les dents des chevaux exhumées sur le site archéologique de Botaï, ainsi que des restes de lait de jument.

680 av. J.-C.

Les courses hippiques sont intégrées au programme des jeux Olympiques.

Il s’agit à l’époque de courses de quadriges.

Cette discipline très dangereuse connaît un succès immédiat et devient rapidement une épreuve reine.

VIIIe-Xe siècle

La dynastie des Carolingiens, confrontée aux attaques d’armées arabes, vikings ou magyares, prend conscience de l’importance de la cavalerie lourde, bien plus développée chez ses ennemis.

L’élevage de chevaux de guerre progresse à cette époque, ceux-ci devenant indissociables de la noblesse.

XIIIe siècle

La chevalerie connaît son âge d’or et s’impose comme l’élite de l’armée.

On distingue deux types majeurs de chevaux de guerre : les destriers, adaptés au combat comme aux joutes, et le coursier, préféré pour les batailles les plus rudes et la chasse.

1519

Le cheval fait son grand retour en Amérique après des millénaires d’absence.

En 1519, les conquistadores d’Hernán Cortés y débarquent avec onze chevaux et six juments d’Espagne qu’ils abandonneront sur place.

Ce sont les premiers ancêtres des mustangs.

XVIe siècle

Avec le développement de l’artillerie, les destriers, peu maniables, sont progressivement abandonnés.

Des académies d’équitation sont créées en Italie au début du XVIe siècle pour obtenir des chevaux plus légers.

En plus de la guerre et de la chasse, les chevaux commencent à être utilisés dans les carrousels et les ballets de chevaux.

1803-1815

Le cheval est un acteur majeur des guerres napoléoniennes.

Il sert au combat, aux patrouilles et à la reconnaissance, à la traction des pièces d’artillerie et à la logistique en général.

L’épuisement de la cavalerie française après la campagne de Russie et la perte des centres de production de chevaux alliés contribuent à la chute du Premier Empire.

1845-1850

Les chevaux sont omniprésents, aussi bien dans les villes que les campagnes, et on commence à se préoccuper de leur bien-être : en 1845, la Société protectrice des animaux est créée pour protéger les chevaux des abus physiques.

Peu après, en 1850, Jacques-Philippe Delmas de Grammont, ancien officier de cavalerie, fonde la ligue française pour la protection du cheval.

 

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