Cette maladie la dermatose nodulaire n’est pas dangereuse pour l’homme. Comme à l’époque pour la gestion du Covid , cette mesure abattage est régi par le principe de précaution. On pourrait vacciner un maximum de bovins mais la viande selon les normes Européennes ne serait pas homologuée de la même manière. 1 million de bêtes ont quand même étés vaccinées . Nous soutenons évidemment les agriculteurs qui n’en peuvent plus de ces normes toujours plus nombreuses qui les empêchent de travailler sereinement et qui sont souvent contre productives et nous souhaitons que ce massacre cesse . La solution est de permettre aux agriculteurs de gérer entièrement leurs cheptels eux mêmes, car eux connaissent leurs bêtes et les feront vacciner si nécessaire et isoleront les bêtes atteintes de la maladie des autres , au lieu de faire abattre tout leurs troupeaux. Il faut cesser cet abattage intensif alors que ces bêtes ne seront pas mises sur le marché avec une maladie non dangereuse pour l’homme.

Actions de blocage, manifestations devant des bâtiments publics…

Des agriculteurs et des éleveurs se mobilisent ce vendredi 12 décembre en particulier dans le Sud-Ouest contre les mesures d’abattage de troupeaux lorsque des cas de dermatose bovine sont diagnostiqués.

L’ESSENTIEL

En Ariège, dans la nuit de jeudi à vendredi, les gendarmes ont fait usage de la force contre 500 manifestants qui s’opposaient à un abattage. 

D’autres manifestations se sont déroulées à Bordeaux, Agen, Périgueux, sur l’autoroute A75 a recensé le ministère de l’Intérieur. 

Laurent Nuñez a indiqué ce vendredi que des mouvements de contestation allaient se poursuivre. 

La dermatose nodulaire contagieuse (DNC), maladie virale dangereuse pour les bovins a été détectée en France dans 74 élevages au 9 décembre.

Une trentaine d’agriculteurs de la Coordination rurale, de la Confédération paysanne et des Jeunes agriculteurs ont pris position à la demande de la Coordination rurale de la Lozère qui bloque l’A75 depuis ce matin.

14 h 50 | La Confédération paysanne appelle à « des blocages partout »

La Confédération paysanne appelle vendredi à « des blocages partout en France » pour protester contre la méthode déployée par le gouvernement face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), ce dernier considérant « l’abattage » des bovins atteints par la maladie comme « la seule solution ».

« La gestion sanitaire choisie par le gouvernement et les dirigeants de la FNSEA est plus effrayante que la maladie elle-même. »

« Vu le développement de la maladie et l’ampleur des mobilisations, il n’y aura pas d’autre issue » que « l’arrêt de l’abattage total », affirme le troisième syndicat agricole français dans son communiqué, appelant donc « à se mobiliser et à organiser des blocages partout en France pour en finir avec cette folie ».

Pour sauver toute la filière, l’abattage est la seule solution », dit la ministre de l’Agriculture

Face à la dermatose des bovins, « pour sauver tout la filière, l’abattage est la seule solution », a déclaré vendredi la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, qui a aussi élargi la zone de vaccination des animaux autour de deux foyers récents dans le Sud-Ouest.

Le protocole actuel fonctionne », a-t-elle assuré dans une interview au Parisien. Quant à une vaccination générale, elle s’est dite « ouverte au dialogue, c’est une question à l’étude. On va commencer par étendre la zone vaccinale, autour des foyers de contamination ».

11 h 20 | À Bordeaux aussi

Des agriculteurs se sont également rassemblés dans la nuit à Bordeaux à l’appel de la Coordination rurale, en déversant plusieurs bennes de déchets agricoles à proximité de bâtiments administratifs, et en suspendant une carcasse animale sur la façade de l’un d’eux.

Ariège : l’abattage des bovins a débuté dans la ferme où un cas de dermatose a été détecté

L’abattage du troupeau de 200 vaches a débuté vendredi matin dans l’élevage d’Ariège où un cas de dermatose bovine a été détecté, a constaté un journaliste de l’AFP.

Après deux jours d’une mobilisation agricole visant à éviter l’euthanasie du bétail, les services vétérinaires ont pu se rendre dans l’étable, escortés par la gendarmerie, qui a délogé jeudi soir par la force quelques centaines de manifestants.

10 h 24 | Une manifestation d’agriculteurs prévue à Château-Chinon, dans la Nièvre

Après avoir lancé un ultimatum à la préfète de la Nièvre, la Confédération paysanne et la Coordination rurale de la Nièvre organisent une mobilisation ce vendredi 12 décembre, à 17 h 30, devant la sous-préfecture de Château-Chinon. 

10 h 10 | Le gouvernement étend la zone d’obligation vaccinale

Le gouvernement a étendu vendredi par arrêté les zones de vaccination obligatoire en Occitanie face « à la dégradation soudaine de la situation sanitaire » après l’apparition de cas dans le Sud-Ouest.

Mardi, un cas de dermatose nodulaire contagieuse a été détecté en Ariège. Le lendemain, un autre l’a été dans les Hautes-Pyrénées.

Ce sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. 

Autour de ces deux foyers, une nouvelle zone réglementée est instaurée et le gouvernement a étendu la zone vaccinale.

Face à la dégradation soudaine de la situation sanitaire, le ministère chargé de l’Agriculture a décidé d’étendre le dispositif de lutte en instaurant une zone vaccinale couvrant les départements de l’Aude, de la Haute-Garonne, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques (à l’exception des communes déjà situées en zone règlementée) », écrit le ministère de l’Agriculture dans un communiqué de presse.

9 h 45 | »La solution c’est le vaccin », dit le ministre du Commerce

Le ministre du Commerce Serge Papin a appelé à vacciner les bovins pour empêcher la propagation des cas de dermatose nodulaire contagieuse, vendredi sur Europe 1, dans un contexte de mobilisation d’agriculteurs qui s’opposent à l’euthanasie de bovins ordonnée par le gouvernement. 

« La solution, c’est le vaccin », a-t-il affirmé, « pour éviter la propagation et contrôler cette dermatose qui est un vrai fléau ». 

9 h 10  |Des éleveurs de la Coordination rurale déversent du fumier devant la préfecture de la Corrèze

Quelques dizaines d’agriculteurs ont contesté, ce jeudi 11 décembre dans la soirée, la poursuite des abattages de troupeaux en cas de dermatose nodulaire contagieuse

 Les gendarmes contrôlent la ferme d’Ariège, abattage du troupeau à venir

Après deux jours de mobilisation d’agriculteurs contre la stratégie d’abattage du gouvernement, des gendarmes sont stationnés vendredi autour d’une ferme d’Ariège, où doit être abattu un troupeau de vaches en raison d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a constaté l’AFP.

Faisant usage de gaz lacrymogène, les gendarmes mobiles ont pris le contrôle de cette exploitation, située dans le village des Bordes-sur-Arize, jeudi en fin de soirée. Plusieurs centaines d’agriculteurs y étaient rassemblés depuis mercredi matin pour s’opposer à l’euthanasie des 207 bovins et bloquer l’accès aux services vétérinaires.

Vendredi matin, il n’y avait plus qu’une dizaine de manifestants mais plus de tracteurs à proximité de la ferme, dont l’accès est toujours bloqué par plusieurs véhicules de la gendarmerie mobile.

L’abattage des bovins devrait avoir lieu vendredi, l’accès aux services vétérinaire étant désormais possible.

A 7h30, certaines des vaches de l’exploitation étaient toujours en vie, a observé un journaliste de l’AFP.

 

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