Beaucoup de diversité et beaucoup de spécificités régionales telles que les everglades.

La faune est très riche. 

Lacs et marécages fourmillent de poissons d’eau douce (carpes, poissons-chats, truites) et de crustacés (écrevisses, crevettes, huîtres). 

La Floride compte aussi un grand nombre de mammifères (ratons laveurs, ragondins, tatous, biches, renards, ours, loups) que de reptiles (tortues, serpents), sans oublier l’incontournable alligator, attraction phare des Everglades.

Oiseaux

Le nom des Everglades a toujours été associé aux oiseaux. 

La vaste et chaude rivière des Everglades les attire depuis des centaines d’années. 

Dans le parc, vous pourrez voir et entendre près de 400 espèces différentes, dont 16 espèces d’échassiers, 200 oiseaux migrateurs et des oiseaux de proie tels que l’aigle, le faucon, le milan et le hibou.

Le white crowned pigeon se trouve principalement dans les Keys et les îles proches des Caraïbes, où il est chassé. 

Vous pourrez l’observer pendant l’été dans les baies, à proximité des fruits d’arbres tropicaux qui composent l’essentiel de sa nourriture. 

La destruction de son habitat a fragilisé l’espèce désormais protégée en Floride.

Le broadwinged hawk migre principalement en groupe et son passage dans les Keys a lieu pendant la période automne-hiver.

 Les adultes se distinguent par un plumage constitué de larges bandes régulières noires et blanches, alors que le plumage des petits est brun, avec des raies sombres au niveau des ailes.

Le cormoran double crested est répandu à travers tous les Etats-Unis. 

En hiver, un grand nombre d’entre eux trouve refuge en Floride.

 Ah ! ces gens du Nord qui ne supportent pas le froid…

Le grand héron blanc ne se trouve que dans les Keys ou sur les îles des Caraïbes voisines. 

Mesurant 1,50 m, cette star locale est habillée de blanc et parée d’un cou jaune et de pattes jaune gris. 

Ils sont plus de 2 000 dans la zone. Ils se nourrissent de poissons mais peuvent également se contenter de petits oiseaux.

Les aigrettes sont en nombre dans les Keys. 

Vous identifierez facilement l’aigrette américaine, d’environ 1 m de haut, à ses pattes noires et à son bec jaune. 

Au début du siècle, un grand nombre de ces oiseaux furent abattus pour les plumes qui leur poussent pendant la période de reproduction.

Reptiles et amphibiens

Les reptiles et amphibiens sont des animaux dont la température du corps change avec leur environnement. 

Le parc des Everglades, avec son climat subtropical, est un lieu idéal pour ces créatures. 

On pourra donc y voir près de 60 espèces de reptiles et amphibiens, dont 26 de serpents, 16 de tortues et plusieurs de lézards.

 Les amphibiens sont des animaux qui passent, en général, la première partie de leur vie dans l’eau, en respirant à l’aide de branchies.

 Lorsqu’ils sont adultes, ils peuvent continuer à vivre dans l’eau, mais alors ils respirent par les poumons.

 Le groupe des amphibiens inclut les grenouilles, les crapauds et les salamandres. 

Ils sont nombreux dans le parc mais, souvent, on les entend plus qu’on ne les voit, parce qu’ils sortent surtout la nuit ou sont très bien camouflés.

Alligator américain.

Ce grand reptile est le roi des Everglades. 

Sans l’alligator, les Everglades ne pourraient pas survivre.

 Durant la saison sèche (de décembre à avril), les alligators creusent des trous dans le calcaire. 

Les trous des alligators (Gator holes) font partie des quelques endroits qui gardent de l’eau pendant l’hiver.

 Ces trous constituent des maisons pour les insectes, tortues, poissons et échassiers, sans lesquelles ils ne survivraient pas à la saison sèche. 

Pendant la saison des pluies, l’été, on trouve ces animaux dans la rivière d’herbe. 

Hier encore espèce en voie de disparition, l’alligator opère aujourd’hui un retour. 

Ils sont nombreux dans les marais d’eau douce du parc, et parfois dans les eaux de Florida Bay. 

Cependant, les alligators restent encore menacés.

 Le plus grand danger vient du contrôle du niveau de l’eau.

 Les femelles commencent à construire leur nid vers la mi-juin, généralement sur les hautes berges ou bien sur les bords des îles où poussent de petits arbres. 

Si une grande quantité d’eau s’abat sur le parc à la fin du mois de juin, les nids sont inondés et les oeufs coulent. 

La meilleure période pour voir des alligators est celle de la saison sèche, en hiver. 

A cette époque, ils se déplacent tous ensemble près des trous d’eau les plus profonds et peuvent être vus longeant la berge de l’Anhinga Trail.

Tortues.

Un grand nombre de tortues que l’on peut voir dans le parc vivent dans les marais d’eau douce et les étangs. 

Celles que l’on rencontre le plus aisément sont la Striped Mud Turtle, le long de l’Anhinga Trail, la Peninsula Cooter, à Shark Valley, et la Florida Red-Belly, dans les marais d’eau douce, étangs et trous d’eau.

Si vous vous promenez sur une piste à travers les Pinelands ou un hammock, et que vous voyez une tortue nageant le long de la berge, il s’agira sûrement d’une Florida Box Turtle. 

Une autre espèce de tortue que vous pourrez croiser dans le parc est la tortue géomys, et vous la verrez seulement si vous visitez la partie du parc la plus au sud-ouest, appelée Cape Sable.

 Pendant une période, les tortues étaient assez présentes dans l’environnement marin de Florida Bay. 

Aujourd’hui, il y a moins de tortues marines parce que leurs lieux de ponte ont été dérangés. 

Plusieurs d’entre elles appartiennent à des espèces menacées, comme l’Atlantic Hawksbill, l’Atlantic Ridley et l’Atlantic Loggerhead.

Serpents.

Beaucoup de serpents habitant le parc des Everglades sont capables de survivre dans l’eau.

 Le serpent écrevisse rayé est considéré comme le meilleur serpent nageur de Floride. 

Mais vous n’aurez pas de grandes chances de le voir, à moins de le chercher entre les plantes des marais dans la partie nord du parc. 

Beaucoup plus commun est le serpent d’eau marron, le plus fréquemment aperçu le long de l’Anhinga Trail.

 Il est souvent confondu, à tort, avec le cottonsmouth de Floride, qui est venimeux, ce qui n’est pas le cas du serpent d’eau lequel, de plus, n’attaque que s’il est menacé.

Alligator ou crocodile : comment les différencier ?

On met souvent crocodiles et alligators dans le même sac. 

Grossière erreur. 

L’alligator appartient à la famille des alligatoridés. Il en existe deux espèces : le mississippiensis, qui vit dans le Sud-Est des Etats-Unis, et le sinensis, qui hante la vallée du Yangzi Jiang, en Chine.

Le crocodile (de la famille des crocodilidés) est un animal des tropiques, on le trouve donc en Afrique, en Asie, en Australie et en Amérique.

 Les plus connus sont le crocodile du Nil et le crocodile d’estuaire. 

S’ils sont si réputés, c’est qu’ils aiment bien dévorer les nageurs imprudents.

Outre l’habitat qui n’est pas le même, ces deux reptiles ont quelques petites différences physiques. 

L’alligator a une gueule plus plate et plus large que celle du crocodile. 

Chacun cependant aime montrer son impressionnante denture : même la gueule fermée, quatre impressionnantes dents restent visibles.

 Les deux espèces s’en servent de la même manière, pour saisir et déchirer et non pour mâcher.

Lorsqu’ils attrapent une proie, ces reptiles attendent qu’elle se décompose avant de l’avaler tout rond.

Autre différence, l’alligator hiberne alors que le crocodile reste actif toute l’année !

Espèces menacées

Maintenir une harmonie entre le monde du XXIe siècle et la vie sauvage menacée demande des législations, des recherches et une prise de conscience du public. 

Les deux principaux mammifères que vous pourrez rencontrer dans le parc des Everglades sont en voie de disparition. 

Il s’agit de la panthère de Floride, sorte de gros chat marron clair qui peut mesurer jusqu’à 1,80 m de long, et du lamantin, animal massif à la peau épaisse de couleur gris marron, pouvant mesurer de 2 à 4 m de long.

Aigle américain. 

Dans les années 1960, l’espèce a bien failli s’éteindre à cause des pesticides utilisés pour la production alimentaire mais elle a réussi à faire son come-back ! 

La population est d’environ 1 000 à ce jour dont 700 vivent en Floride.

Crocodile américain. 

A cause de la chasse et du développement humain, il ne subsiste plus que 500 crocodiles américains sauvages !

 Des efforts sont faits pour la survie de l’espèce, notamment avec la création en 1980 du Crocodile Lake National Wildlife Refuge, complètement au nord de Key Largo. 

La principale différence de ces crocodiles avec les alligators est la couleur de peau plus claire, un museau taillé en pointe et une dentition protubérante… ce qui ne les rend pas rassurants !

Daims des Keys. 

Les premiers daims de Floride, ou Key deers, ont d’abord été trouvés sur Big Pine Key et sur No Name Key. 

C’est dans cette zone qu’ils résident principalement et vous êtes invité à y réduire votre vitesse à 30 miles à l’heure.

 Il ne serait pas étonnant que vous en aperceviez quelques-uns sur le bord de la route, à la lisière de la forêt.

 Il s’agit de daims de petite taille et particulièrement gentils.

 Ne les nourrissez pas et ne cherchez pas à les approcher, vous risqueriez de les paniquer et de les inciter à traverser imprudemment la route. 

Un peu de patience, un bon zoom… et vous obtiendrez de jolis clichés.

Grand héron blanc. 

La population a été véritablement décimée par la grande tornade de 1935, la chasse excessive pour leur plumage et, depuis quelques années, par l’insuffisance de la nourriture dans la région. 

Une partie d’entre eux doit donc sa survie à l’alimentation que leur apportent les hommes.

Lamantin.( voir photo) 

C’est un animal massif à la peau épaisse de couleur gris marron, pouvant mesurer de 2 à 4 m de long et pesant entre 360 kg et 540 kg. 

Il vit dans les rivières à faible courant, les estuaires peu profonds et les baies d’eau salée, où il se nourrit de végétation aquatique. 

Cet animal a été utilisé comme un agent de contrôle de la flore aquatique.

La survie des lamantins a été menacée par les hélices des bateaux, le braconnage et la destruction de leur habitat.

 Les lamantins sont protégés par l’Acte des espèces en voie de disparition de 1973 (The Endangered Species Act) et par l’Acte de protection des mammifères marins de 1972, bien qu’aucune loi ne les protège des hélices des bateaux ou des actes de vandalisme.

Pélican brun. 

Leur population est à ce jour redevenue stable mais une protection est toujours nécessaire. 

Ils ont longtemps été décimés par l’utilisation des pesticides, qui endommagent sérieusement leurs oeufs. 

Les fils de pêche et les hameçons sont aujourd’hui les principales causes de leur mort prématurée.

Panthère de Floride. 

A l’origine, on trouvait des panthères dans tout le Sud-Est des Etats-Unis. 

Mais avec le développement urbain, elles ont été éliminées. 

Quelques-unes ont encore été vues dans les Etats du Sud-Ouest, mais elles n’existent plus dans les Etats du Sud-Est, excepté en Floride. 

La panthère de Floride est un gros chat marron clair, avec une longue queue qui peut mesurer jusqu’à 1,80 m de long. 

Les familles de panthères se composent généralement de deux ou trois jeunes, et les panthères procréent seulement tous les deux ou trois ans. 

Ces animaux nomades, qui peuvent faire jusqu’à 32 km par jour, chassent en général le cerf et le cochon sauvage mais certains, et plus particulièrement les jeunes, se nourrissent de petits animaux.

Les agences étatiques et fédérales ont initié des études pour déterminer la protection nécessaire à la survie des panthères.

Le Florida Panther Inter-agency Committee (FPIC) veille également à leur protection.

En 1986, des scientifiques ont commencé à suivre des panthères avec des équipements électroniques, afin d’étudier leur mode de vie. 

On pense qu’en 1990, il restait moins de cinquante panthères en Floride.

 Les scientifiques prouvèrent que la destruction de leur habitat avait été partiellement responsable de leur déclin, attribué également à des causes génétiques, mais aussi au fait qu’elles ont été empoisonnées au mercure par des braconniers, ou encore tuées sur les autoroutes par des automobilistes trop pressés. 

Certaines panthères de Floride vivent dans ou près de la Big Cypress National Preserve et du parc national des Everglades.

Queen conch. 

En 1400, ce grand coquillage servait d’ornement et son commerce, de faible importance, se faisait avec les régions du Nord. 

En 1600, les fameuses conques entraient comme élément décoratif dans la construction des maisons.

 Il faudra attendre 1965 pour que la conque fasse à nouveau l’objet d’un commerce et qu’elle commence à être mangée. 

Sa pêche s’est faite alors de manière excessive (chaque famille devait pouvoir manger sa conque au pot le dimanche) et a conduit à un début d’interdiction en 1975 pour préserver la survie de l’espèce. 

A partir de cette date, seul le ramassage pour une consommation familiale a été autorisé. 

Son interdiction complète a été décrétée en 1980 et un programme de protection et de développement mis en place.

Flore

L’un des buts de l’aménagement du parc des Everglades est la préservation dans leur environnement naturel des plantes rares de la région. 

Cette variété de plantes est un mélange d’espèces tropicales et d’espèces des zones tempérées, qui s’adaptent au monde humide des Everglades. 

Le parc abrite environ 1 000 espèces de plantes différentes, parmi lesquelles le red mangrove (palétuvier rouge), le bald cypress (cyprès chauve), le slash pine (pin blanc), le gumbo- limbo tree, le Sabal palm (palmier sabal) et le Royal Palm (palmier royal).

Palétuvier rouge. 

Le palétuvier rouge, le seul vrai palétuvier de Floride, a deux caractéristiques importantes : sa tolérance au sel et sa possibilité de germer et de commencer à croître alors qu’il est toujours dans l’arbre mère. 

L’une de ses autres caractéristiques est également de pouvoir pousser dans l’eau douce. 

Il donne de petites fleurs jaunes et produit des graines qui ressemblent à des cigares miniatures. 

Ces graines flottent dans l’air et germent à l’endroit où elles se posent, soit directement sous l’arbre mère, soit à des kilomètres de distance. 

Les feuilles du palétuvier rouge jouent un rôle important dans les cycles nutritifs de l’estuaire.

 Lorsqu’une feuille tombe dans l’eau, elle devient partie intégrante de la chaîne alimentaire en 48 heures.

Cyprès chauve 

Le cyprès chauve tient son nom de son apparence dénudée durant la saison sèche, l’hiver.

 La base de l’arbre, appelée un contrefort (buttress), peut atteindre 1,80 m. 

Ceci aide les racines à supporter l’arbre dans le sol peu profond dans lequel il pousse.

 Le cyprès est l’hôte de nombreuses plantes parasites appelées épiphytes. 

Ces plantes ne sont pas nocives pour l’arbre, elles utilisent seulement son écorce comme moyen d’ancrage. 

Dans les années 1940, le cyprès était exploité et vendu comme bois de construction. 

Aujourd’hui, les arbres du parc des Everglades, ainsi que la Big Cypress National Preserve sont protégés. 

Les Indiens Miccosukee sont les seuls à utiliser le cyprès pour construire leurs maisons.

Pin blanc 

Cette variété, résistante au feu, est bien adaptée à la vie dans les Everglades. 

Ce pin possède une écorce qui lui permet de se protéger des ravages des incendies. 

Chaque année, les pins produisent des pommes de pin qui contiennent des graines. 

Si ces graines se déposent dans un espace ouvert et vierge, elles germeront et donneront naissance à une nouvelle forêt.

 Les pins ont joué un rôle important dans l’histoire de l’humanité.

 Leur sève a été utilisée pour la poudre à canon, la térébenthine et la peinture, et leur bois souvent employé comme matériau de construction.

Gumbo-limbo tree. 

Cet arbre se reconnaît facilement à son rouge éclatant et à son écorce lisse. 

Ses feuilles, d’un vert sombre, se présentent par groupes de cinq. 

Il prend racines dans le calcaire.

 Il pousse aussi en Amérique centrale.

Sabal Palm. 

Ce palmier, également appelé Great Cabbage Palm, constitue l’arbre le plus important de Floride.

 Il tient son nom du coeur de palmier.

 Cuisiné, il a le goût du chou. 

Il a constitué un moyen de subsistance pour les pionniers de Floride.

 Les Indiens Miccosukee utilisent ses feuilles pour couvrir les toitures de leurs maisons.

Les ratons laveurs, les opossums et les oiseaux se nourrissent des graines de palmier. 

Aujourd’hui, beaucoup de sabal palms disparaissent de leur milieu naturel parce qu’ils sont utilisés par les promoteurs pour embellir le paysage.

Palmier royal 

Cet arbre majestueux, qui peut atteindre 30 m de hauteur, présente un tronc gris ressemblant à un pilier de ciment. 

Le palmier royal a donné son nom à la zone la plus visitée du parc, celle qui est la plus appropriée à l’observation des arbres.

Habitat des Everglades

Des changements dans l’altitude (quelques centimètres seulement), dans la salinité de l’eau et de la terre créent des paysages entièrement différents, chacun ayant sa propre variété de plantes et d’animaux.

 Les Everglades sont une large plaine modelée par l’action de l’eau et du climat.

A la saison des pluies, l’été, c’est une grande étendue d’herbe fraîche.

En hiver, les bords des marécages sont une zone asséchée. 

Bien que les Everglades soient souvent considérés comme une zone marécageuse, de nombreux habitats très différents y coexistent.

Palétuviers. 

Des forêts de palétuviers se trouvent sur les côtes et dans les rivières sinueuses à la pointe de la Floride du Sud. 

Les palétuviers rouges (reconnaissables à leurs racines) ainsi que les palétuviers noirs et blancs se développent dans les endroits où l’eau douce des Everglades se mélange avec l’eau salée. 

Cet estuaire abrite des crevettes et des poissons. 

Durant la saison sèche, les échassiers se regroupent ici pour se nourrir.

 Beaucoup d’oiseaux établissent leurs nids dans les palétuviers.

Herbes marines.

Le lamantin ouest indien et la tortue de mer verte se nourrissent d’herbes marines. 

Une seconde chaîne alimentaire commence quand les algues, qui poussent sur les herbes marines et sur les racines des palétuviers, nourrissent une grande variété de petits animaux.

Une troisième commence quand les restes d’herbes et de racines se décomposent. 

Ce processus de décomposition entraîne la formation d’un détritus, qui sert de nourriture aux crabes, crevettes, homards, langoustes, mollusques et petits poissons. 

Ceux-ci, en retour, sont mangés par de plus gros poissons et certaines autres espèces. 

Florida Bay compte plus de 100 espèces de poissons (dont des requins !).

Prairies côtières. 

Située entre les zones marécageuses de Florida Bay et la partie asséchée, la prairie côtière est une région aride, où la végétation, qui supporte le sel, est périodiquement inondée par les vagues provoquées par les ouragans, et secouée par des vents puissants. 

La prairie côtière se caractérise par une végétation de plantes grasses et de plantes du désert qui peuvent résister à ces dures conditions.

Marais d’eau douce. 

Les marais constituent le centre d’une large rivière marécageuse, et représentent l’endroit le plus profond de celle-ci.

 Eparpillé sur trois îles, appelées hammocks ou heads, ce vaste paysage achemine les eaux du nord au sud. 

Le parc national des Everglades contient deux marais distincts : Shark River Slough, the river of grass ou  » la rivière d’herbe « , et Taylor Slough, une branche étroite de la rivière.

 Il n’y a pas de communication entre les deux. 

Une série d’autres marais à travers le Big Cypress Swamp amène de l’eau à l’ouest de Florida Bay et dans les Ten Thousand Islands.

Ecosystèmes des Keys

La mangrove.

Elle est constituée d’arbres tropicaux qui se sont adaptés à un environnement d’eau de mer.

 L’enchevêtrement des racines et la pureté de l’eau n’offrent qu’un calme apparent car la mangrove est l’habitat d’une faune abondante et la zone d’éducation de centaines d’espèces de poissons ou autres animaux marins. 

Mais la mangrove ne permet pas seulement le développement des espèces, elle favorise aussi la stabilisation du littoral et assure, grâce aux débris et au limon accumulés, une fonction de filtre des pollutions terriennes.

Récifs coralliens. 

La seule barrière de corail nord-américaine est à environ 10 km des côtes de Miami, aux Dry Tortugas, dans des eaux dont la profondeur ne dépasse pas 3 m. 

Sur toute l’étendue du récif, on trouve plus de cinquante espèces de coraux, représentant 80 % de l’ensemble des espèces de coraux des côtes tropicales de l’Atlantique Ouest, et plus de 150 espèces de poissons.

 Les coraux mous ou durs qui le constituent se développent dans des eaux chaudes sans avoir besoin d’éléments nutritifs particuliers. 

Ce sont de petits animaux appelés polypes qui forment les coraux, et leur croissance est en général très lente : à peine un centimètre par année. 

Les récifs coralliens sont les zones les plus animées de l’environnement marin ; ils réunissent une grande variété de poissons et de mammifères marins. 

L’équilibre délicat de cet écosystème repose sur l’interaction de ces poissons tropicaux ou d’eaux profondes, des mammifères, des coraux durs et mous, des crustacés…

Rivières souterraines. 

Elles sont nombreuses et constituent un réseau complexe mais pas seulement dans les Keys.

 Les géologues ont recensé plus de 300 sources en Floride. 

Leurs eaux riches en calcium sont significatives d’un très long cheminement au contact de roches calcaires et chargées en sels.

 Les plantes aquatiques sont un composant fondamental de cet écosystème car elles sont la base du réseau nutritif des animaux qui vivent dans et autour de la rivière. 

Elles permettent aussi d’offrir des sites aux oiseaux pour la construction de leur nid ou des zones de sûreté pour le développement des petits poissons. 

Les principales espèces de plantes que vous pourrez observer sont les musk grass, les strap-leaf sag, le coontail et le riz sauvage (Zizania aquatica).

 

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