Objectifs sauver des animaux et les proposer à l'adoption et aider les refuges à cela. Nous espérons vraiment que ça puisse être un succès.

En janvier, la Fréjusienne Chloé Fabiani a lancé une web app nommée « Paaw » afin de permettre aux animaux abandonnés de trouver un foyer.

Près d’un quart des refuges associatifs français joue déjà le jeu. 

S’il y a bien une chose que Chloé Fabiani ne supporte pas, c’est de savoir qu’il y a quelque part, derrière des barreaux, un chien ou un chat qui s’apprête à être euthanasié car il n’a pas trouvé de maître.

Entrepreneuse spécialisée dans la tech, le marketing et la publicité, la Fréjusienne de 31 ans au patronyme bien connu chez les connaisseurs de l’histoire sportive de la cité romaine (elle est la fille de l’ancien capitaine de l’équipe de France de volley-ball Alain Fabiani), a lancé une application qui pourrait révolutionner l’adoption.

Elle se nomme « Paaw » et elle est active depuis le début de l’année.

Notre pays détient un triste record, explique la jeune startupeuse, qui déclare volontiers considérer son chien comme son frère. 

La France est le pays européen où on déplore le plus d’abandons d’animaux de compagnie.

Chaque jour, 400 d’entre eux finissent par être euthanasiés car ils n’ont pas pu être adoptés.

Pendant le confinement, j’ai voulu donner du sens à ma vie et j’ai voulu faire quelque chose. »

Un site internet dit « responsive »

C’est alors que l’idée de « Paaw » est née dans l’esprit de Chloé et de ses associés.

Depuis janvier, la « web app » est utilisable. Il s’agit en réalité d’un site dit « responsive » qui s’adapte aux mobiles (dont l’intitulé complet est paaw.co) qui ne nécessite pas de téléchargement sur son smartphone.

A l’écran, les images des animaux défilent.

L’utilisateur peut filtrer les profils de chiens et de chats en fonction de sa situation géographique, de son style de vie, son type de logement…

Dans son utilisation, « Paaw » ressemble beaucoup à un réseau social des animaux.

Mais il se veut l’antithèse absolue de l’adoption sur leboncoin.fr, où des abus sont régulièrement signalés.

Donner de la visibilité aux refuges

L’avantage de « Paaw », c’est qu’il donne de la visibilité aux petits refuges dont le travail (souvent mené dans un anonymat absolu) est primordial au bien-être animal.

« Outre la SPA, notre pays compte environ 4.000 refuges associatifs, explique Chloé Fabiani. 

Dans quelques jours, nous devrions atteindre la barre des 800 refuges associatifs inscrits.

On devrait atteindre 25% du marché français d’ici la fin de l’année.

Nous avons voulu digitaliser un secteur qui était très archaïque et cela a marché, puisqu’en sept mois, nous avons permis plus de 1.500 adoptions et le trafic de notre site double chaque mois. »

Selon la loi, l’abandon d’un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45.000€ d’amende.

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